Pourtant, la réponse des alliés Européens de l’Ukraine et des USA s’est très vite signalée. Les unes après les autres, les initiatives se multiplient pour faire converger vers la résistance Ukrainienne des armes de pointe susceptibles de retarder, sinon d’embourber les opérations militaires engagées par la Russie.
Hier Mercredi encore, le locataire de la Maison Blanche, Joe Biden annonçait en réponse à une intervention de son homologue Ukrainien plus tôt en journée devant le congrès Américain, le déblocage d’un fonds de 800 millions de dollars pour renforcer les forces de résistance Ukrainiennes en ‘’systèmes de défense antiaérienne supplémentaires et de plus longue portée’’.
Certes, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) refuse de s’impliquer directement sur le terrain aux côtés des forces Ukrainiennes. Mais, ses états membres avec en première ligne les USA, ne rechignent pas à faire acheminer de l’armement en Ukraine. Les pertes qui en résultent dans les rangs des forces Russes semblent lourdes, même si les chiffres émanant de part et d’autre des protagonistes, sont contradictoires. Cependant, le patron de la deuxième armée la plus puissante du monde, paraît hésitant dans sa volonté de répression contre les puissances Occidentales.
De façon indirecte, l’Occident se met au travers de la Russie. A moins que du côté du Kremlin, on attende un engagement direct des troupes de l’OTAN. Ce qui est peu probable. Les stratèges du Kremlin en sont certainement conscients. La puissance de feu d’en face est loin d’être négligeable. Sans doute, supérieure. Jusqu’au bout, Moscou semble chercher à éviter l’escalade. Une démarche de prudence qui trouve tout son sens dans le contexte de surarmement nucléaire actuel.
Raoul Mobio