Convaincu de la manipulation politique qui entoure ce déplacement, Amidou Soumahoro, président du mouvement RHDP Espérance nous indiquait ce Mercredi 6 Avril : ‘’Sa visite à l’ouest du pays n’a pas de sens à mon avis et c’est une provocation de trop. Il revient aux populations de savoir ce qu’ils veulent réellement. Car le président Alassane Ouattara a beaucoup fait pour elles et continue d’en faire. Il faut qu’ils prennent conscience et arrêtent de suivre les politiciens rétrogrades et dépassés par le train de l’émergence’’.
Une lecture des choses que ne partage pas Tohé Blaise, président de l’Union des chefs de village du Guémon, rassurait dans un article publié ce Mercredi 6 Avril par koaci.com : ‘’Il ne vient pas pour danser et chanter. Il vient pour pleurer avec ses frères et sœurs qui ont souffert le martyr…nous sommes engagés dans la réconciliation’’. D’ailleurs, rappelle-t-il, ‘’quand le parti au pouvoir nous invite, nous devons être présents. Aussi, quand l’opposition nous invite, nous devons être présents. Ce n’est pas faire de la politique…’’.
Dans un article publié le 1er Avril, 7info reprend ainsi les propos de Coulayes Victor Emmanuel, représentant de la chambre des rois et chefs traditionnels tenus dans le quotidien ‘’Le patriote’’, ‘’ Nous sommes toujours heureux de recevoir un fils de la Côte d’Ivoire dans notre région. Nous avons toujours les bras ouverts, car nous sommes pour la cohésion sociale. Mais en toute franchise, je voulais faire savoir à l’opinion nationale et internationale que nous sommes en deuil. Nous avons perdu un digne fils du Guémon. Il s’agit de sa majesté Vléi Guéi Vincent, représentant de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire dans le Guémon. Et je pense que le moment est mal choisi pour faire de la politique dans notre région. Nous avons perdu un membre de la chefferie traditionnelle, un membre du directoire de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Nous pleurons. Nous sommes en pleurs.
Nous ne pouvons pas pleurer et au même moment rire. Nous pensons que le président Laurent Gbagbo vient pour la politique. Il vient pour implanter son parti. Nous les chefs, nous ne faisons pas de la politique et nous ne sommes pas concernés par cette visite. Nous sommes en deuil’’.
R.A