Côté diplomatique, les répercussions de cette progression notable des forces Ukrainiennes se font également ressentir. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov rappelait d'ailleurs que tout conflit y compris celui déclenché par la Russie en Ukraine, se termine toujours par des négociations. Ce qui augure d'un infléchissement de la posture rigide de Moscou observée depuis quelques mois. À cela, il faut ajouter ajouter le report à une date indéterminée du référendum de rattachement de Kherson à la Russie annoncé par Kirill Stremooussov, chef adjoint de l'administration d'occupation régionale. "Nous étions préparés au vote, nous voulions organiser le référendum très bientôt, mais du fait des évènements du moment, je crois que nous allons faire une pause", justifiait-t-il sur les antennes de la télévision publique Russe. Seulement, la reprise de Kherson semble loin d'être une sinécure pour les soldats Ukrainiens chargés de réussir cet exploit face au géant Russe. Selon des chiffres évoqués par les confrères Français, environ 2000 soldats Ukrainiens ont péri ces dernières heures dans les combats. Un bilan retentissant et qui illustre d'une certaine manière des difficultés rencontrées par les Ukrainiens qui pour rétablir leur souveraineté perdue sur Kherson, devront payer le prix fort. RA
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