Kouame Amoin Grâce jeune élève de l’ Institut El- Caëm à Yopougon Ananeraie fait partie des nombreux élèves qui sont arrivés ce vendredi au palais de la culture. Encadrés par leur professeur, elle a participé à l’Atelier poésie et Slam et a assisté à une déclamation de Slam. « J’ai retenu de cet atelier que le slam et la poésie sont importants pour notre culture en français. nous devons également beaucoup lire pour être excellent dans cette langue. Nous ont répété les slameurs. »
Ils étaient plus d’un milliers à participer à toutes les programmations prévues ce vendredi 11 mars au palais de la culture d’Abidjan. Eux se sont les jeunes élèves et étudiants venus de tout le grand Abidjan. La danse, le cirque et Marionnette le slam, la poésie, les concerts, belles attractions pour cette jeunesse qui, pendant une semaine, s’est abreuvée de la boisson culturelle offerte gracieusement par le Masa. Pour la plupart, c’était leur première participation à cette fête de la culture. Les encadreurs de ces jeunes n’ont pas lésiné sur les efforts et la patience pour discipliner ces derniers et rendre leur périple agréable. Madame Yapi, chargée de l’action culturelle à Etimoé une école de famille sur la route d’Abata, nous explique les motivations d’avoir conduit ses apprenants en ces lieux « A l’éducation, il faut mêler la culture. Nous avons emmené les enfants pour les familiariser d’abord avec le Masa, leur expliquer ce que s’est, ensuite leurs inculquer certaines valeurs. Aujourd'hui on a appris en poésie que la violence conjugale n’est pas bonne. On a appris également qu’il y a d’autres enfants qui vivent dans la pauvreté, et n’ont pas toujours les moyens de recevoir une vie décente. »
Ils étaient plus d’un milliers à participer à toutes les programmations prévues ce vendredi 11 mars au palais de la culture d’Abidjan. Eux se sont les jeunes élèves et étudiants venus de tout le grand Abidjan. La danse, le cirque et Marionnette le slam, la poésie, les concerts, belles attractions pour cette jeunesse qui, pendant une semaine, s’est abreuvée de la boisson culturelle offerte gracieusement par le Masa. Pour la plupart, c’était leur première participation à cette fête de la culture. Les encadreurs de ces jeunes n’ont pas lésiné sur les efforts et la patience pour discipliner ces derniers et rendre leur périple agréable. Madame Yapi, chargée de l’action culturelle à Etimoé une école de famille sur la route d’Abata, nous explique les motivations d’avoir conduit ses apprenants en ces lieux « A l’éducation, il faut mêler la culture. Nous avons emmené les enfants pour les familiariser d’abord avec le Masa, leur expliquer ce que s’est, ensuite leurs inculquer certaines valeurs. Aujourd'hui on a appris en poésie que la violence conjugale n’est pas bonne. On a appris également qu’il y a d’autres enfants qui vivent dans la pauvreté, et n’ont pas toujours les moyens de recevoir une vie décente. »
Miser sur la jeunesse.
Miser sur les jeunes, sur l’avenir, oui, le Masa le prouve. Ne dit- on pas que la jeunesse est le fer de lance d’une nation? Cet impressionnant déploiement de d’élèves et étudiants en est une parfaite illustration. Ce travail de titans a été possible grâce à la dextérité de Mme Awa Sylla, ancienne journaliste culturelle conseillère technique au ministère de la famille de la femme et de l’enfant. « Je voudrais remercier la direction du Masa d’avoir prêté attention à ce programme, qui, au fil des éditions, est devenu la véritable attraction des jeunes. Pour cela, mon équipe et moi depuis 4 éditions déjà , avons la même volonté et la même motivation, et nous travaillons les stratégies de mobilisations, en allant expliquer la culture dans les écoles, et montrer l’intérêt de la chose. »
Ce projet a également reçu la touche féminine et maternelle de la ministre de l’Education Nationale et la ministre de l’industrie culturelle des arts et des spectacles, qui ont eu à y mettre leur empreinte féminine afin que l’idée se matérialise. Du public il y en a eu au Masa, des jeunes plus de 6000 venus de toutes les communes d’Abidjan.
Selon Mme Awa, le bilan de ce déferlement est satisfaisant, malgré le fait que certains artistes étaient réticents à jouer devant ce public jeune, pour un problème de cachet. Incompréhension vite dissipée par le comité d’organisation. Pour le futur, la responsable des activités du public jeune, promet de faire plus d’efforts afin que toute la jeunesse d’Abidjan et pourquoi pas à l’intérieur du pays soit mobilisée et intéressée par cet évènement, et surtout que le Masa fasse venir encore plus d’artistes d’autres horizons, pour faire rêver ces jeunes.
Edithe Valerie Nguekam au Masa à Abidjan