M. Kodioro Fofana, le promoteur de Stam
Selon l'initiateur, Kodioro Fofana, ce salon dénommé Stam est une perspective de réflexion sur l'avenir du continent Africain pour l'industrie mobile. " Depuis 30 ans nous consommons un produit dont les composants sont de notre sous -sol. Que ferons nous dans les 30 ans à venir ?", s'interroge le promoteur qui estime que l'Afrique perd une grande partie de ses chaînes de valeurs. Dans ses explications, le Stam apparaît comme un cadre où divers courants de pensée convergent pour la promotion des startups ivoiriennes et africaines qui fabriquent des téléphones et développent des applications mobiles, où les complémentarités sont comprises, les opportunités identifiées et l'esprit d'entreprise stimulé. Il s'agit en clair " d'orienter les pouvoirs publics et l'Afrique vers l'industrie mobile, qui part de la fabrication à la formation en passant par l'utilisation du numérique", situe t il. Toujours à en croire Kodioro Fofana, une étude révèle que le taux de pénétration du mobile en Afrique est de 97 % , soit un téléphone par habitant. C'est dire qu'environ 1,500 milliards de personnes utilisent le téléphone en Afrique. Quand on sait que le taux de croissance de la population est estimé à 2,7 % par an, on comprend aisément le nombre d'utilisateurs en 10 ans. Vient ensuite le contenu avec les super applications qui sont en train de bouleverser l'écosystème du mobile. C'est tout le sens de ce salon fondé le double vocable " téléphone et applications". Il convient de noter que le promoteur n'est pas un néophyte du domaine. Kodioro Fofana est en effet un entrepreneur passionné d'art, de la photographie et de l'informatique. Créateur de Walid créative, ce titulaire d'un Master en marketing et management ainsi qu'un BTS a travaillé précédemment dans plusieurs établissements bancaires dont la banque populaire. Il convient aussi de signaler que ce premier salon sur le téléphone et applications sera illuminé, en plus des expositions, par plusieurs panels animés par des experts du monde numérique parmi lesquels le président de la presse numérique de Côte d'Ivoire (Pnci), Joël Nianzou. Norbert Nkaka