Ce match déséquilibré qu’a tout de même tenu à maintenir la Confédération Africaine de Football (CAF) avait suscité un élan de solidarité de toute l’Afrique envers les Comores, y compris du public sportif Ivoirien, qui avait décrié une tendance à la fraude de la part du Cameroun.
Il n’en fallait pas plus pour déclencher l’ire de l’opinion publique Camerounaise qui dans un esprit vindicatif, s’est rangée derrière les Pharaons d’Egypte lors du 1/8ème de finale, les opposant aux Ivoiriens ce Mercredi 26 Janvier, allant même jusqu’à proférer des injures à la Côte d’Ivoire dans des réactions virulentes sur les réseaux sociaux.
Cette situation de tension, Pierre Nkodo Claver, journaliste Camerounais la déplore. Lui qui depuis Douala, ce Jeudi 27 Janvier, nous confiait : ‘’Le football est un sport comme tous les autres mais contrairement aux autres, il charrie trop de passion qui peuvent déboucher sur des comportements quelque fois regrettables. C'est le cas de le dire à l'analyse de l'ambiance que l'on retient suite à l'élimination de la Côte d'Ivoire en 8e de finale de la 33e édition de coupe d'Afrique des nations qui se déroulent actuellement au Cameroun’’.
Cependant, explique-t-il, ‘’Tout est parti des commentaires peu élégants des ivoiriens depuis l'arrivée de leur équipe au Cameroun à l'endroit des infrastructures sportives camerounaises qui par la suite se sont transformés en injures de part et d'autres pour dégénérer finalement en inimitié. Le match Côte d'Ivoire-Égypte viendra simplement enfoncer le clou du côté des camerounais qui décideront de retirer leur sympathie aux éléphants de la Côte d'Ivoire pour l'affecter aux pharaons d'Égypte. Au prétexte de se venger des injures à leur endroit’’.
‘’Voilà’’, selon lui, ‘’l'origine et en quelques mots les conséquences du désamour provoqué par des esprits malins croyant faire l'intéressant’’. Depuis hier Jeudi, l’on note des appels au calme de part et d’autre. Au risque de faire de l’édition 2023 de la CAN en Côte d’Ivoire, un ‘’enfer’’ pour les Lions indomptables du Cameroun.
R.A