En effet, c'est autour de 09 heures que les premiers coups de sifflet se font entendre non loin des salles de classe de troisième. Le brouhaha s'est ensuite propagé au reste des classes. Elèves et professeurs sont sortis des salles de classes pour échapper aux jets de pierres de certains élèves. Au bout d'une dizaine de minutes, tout le corps professoral et les élèves se retrouvent dans l cœur du lycée. Certains élèves à bord leurs motos et ont quitté cet établissement où l'atmosphère se dégradait au fil des minutes. Ces élèves se sont réunis ensuite au mât pour passer des consignes à leurs camarades." Nous ne sommes pas en congés anticipés. Nous demandons que l'Etat nous affecte des enseignants. Sinon nous serons lésés pe'dant mes examens de fin d'année lors des examens ", réclame le porte parole des élèves mécontents. En l'absence du proviseur, ces élèves ont été reçus par les responsables de l'encadrement qui a indiqué que depuis la semaine dernière, le Coges avait comblé le manque de professeurs par le recrutement de nombreux vacataires. Suspendus ce matin, les cours pourraient reprendre cet après-midi avec l'arrivée du directeur régional de l'éducation nationale (Drena) dans cet établissement secondaire à 14 heures.
Osmose Kahiga (correspondant régional)