Cependant, nous indiquait à l’instant une source depuis la capitale Burkinabè, ‘’Jusqu’à présent, il y’a des tirs qui continuent’’. Selon le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maïga, il ne s'agit aucunement d'une tentative de prise de pouvoir par l'armée. Ces bruits de bottes assez rares au Burkina Faso depuis la prise du pouvoir par Blaise Compaoré en 1987, surviennent au lendemain de violentes manifestations contre le régime Kaboré, dont une partie de l’opinion publique réclame ouvertement la démission pour son incapacité à juguler la crise sécuritaire.
R.A