5 buts à 4 au terme d'une séance de tirs aux buts dont les éléphants auraient pourtant bien pu se passer. Seulement, pour faire plier les Pharaons dans le cours du jeu, il aurait fallu un précieux sésame, l'intelligence tactique du sélectionneur Patrice Beaumelle, dont il faut pour la énième fois, dénoncer l'immaturite technique. Point besoin d'être expert pour comprendre que le 11 de départ vouait déjà le match des éléphants à la chance. Car, avec le positionnement de Max Alain Gradel sur le côté gauche, les dés étaient d’ores et déjà pipés. Ce match était un choc de tactiques qui allait se jouer sur des détails. Comme lors du match qualificatif contre le Cameroun, Beaumelle a manqué d’organiser son système en allant très vite à l’offensif dès le départ. Il fallait prendre les Egyptiens de vitesse, leur intensifier la pression et les noyer dans leur tactique. Cela, le sélectionneur Ivoirien ne l’a pas compris. Et en l’absence d’un jeu tonique de Ghislain Konan, ostensiblement lourd et avec un Gradel de plus en plus limité physiquement et en perte d'inspiration dans les gestes techniques, les Egyptiens ne pouvaient que souffler et Mohamed Salah s’enfoncer à sa guise pour narguer la défense Ivoirienne. En possession de tous ses moyens en première mi-temps, Sébastien Haller aurait largement profité de la percussion de Wilfried Zaha et de la lucidité de Boga Jérémie. Hélas, de loin, les supporters qui ne pouvaient que constater les erreurs de coaching n’avaient aucun moyen d’influer sur les choix de l’entraîneur. A la fédération d’en tirer les conséquences. R.A
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 108 vues