Issiaka Diaby est le Président du Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire (CVCI)
En retrait de l'actualité sociopolitique depuis le retour à Abidjan de l'ex chef d’état, Laurent Gbagbo, dont il n'a pu obtenir l'arrestation à sa descente d’avion ce 17 Juin, en dépit des multiples manifestations publiques organisées par son association qu'il dirige pour exiger la mise aux arrêts du fondateur du FPI, le président du Collectif des Victimes de Côte d’Ivoire (CVCI), a surpris plus d'un, en retournant son couteau contre l'actuel président de la république, pour le régime duquel il est pourtant soupçonné de rouler.
"Le fait que Laurent Gbagbo ne soit pas arrêté, démontre qu'aujourd'hui, l'exécutif contrôle les décisions de justice. C'est déjà un élément en notre possession... Dire que nous sommes contre Ouattara, non. Au contraire, c'est Ouattara qui est contre un état de droit. Agissant ainsi, c'est le pouvoir Ouattara qui est contre la justice sociale, c'est le pouvoir Ouattara qui est contre le droit fondamental des populations et du peuple. On ne peut prêter serment lorsqu'on a été élu président pour dire qu'on s'engage à protéger les populations et faire le contraire. Donc, c'est une violation flagrante de la constitution", crachait-t-il, furieux en direct. Le virulent activiste est-t-il allé trop loin cette fois, en s'attaquant à Alassane Ouattara ?
Visiblement oui. Sa volonté effrénée de voir Laurent Gbagbo croupir en détention, l'a conduit à prendre pour cible, l'ultime symbole de l'autorité de l'état. L'on peut le dire, à juste titre, Issiaka Diaby a touché le fond.
Que lui réserve le pouvoir du RHDP suite à ces propos contre Alassane Ouattara dont il dénonce l'immixtion dans les affaires de la justice ?
Dans ce bras de fer qui s'annonce, la réaction du régime en place est à craindre face à un activiste de surcroît dénué de fondement juridique dans ses actions.
R.A
"Le fait que Laurent Gbagbo ne soit pas arrêté, démontre qu'aujourd'hui, l'exécutif contrôle les décisions de justice. C'est déjà un élément en notre possession... Dire que nous sommes contre Ouattara, non. Au contraire, c'est Ouattara qui est contre un état de droit. Agissant ainsi, c'est le pouvoir Ouattara qui est contre la justice sociale, c'est le pouvoir Ouattara qui est contre le droit fondamental des populations et du peuple. On ne peut prêter serment lorsqu'on a été élu président pour dire qu'on s'engage à protéger les populations et faire le contraire. Donc, c'est une violation flagrante de la constitution", crachait-t-il, furieux en direct. Le virulent activiste est-t-il allé trop loin cette fois, en s'attaquant à Alassane Ouattara ?
Visiblement oui. Sa volonté effrénée de voir Laurent Gbagbo croupir en détention, l'a conduit à prendre pour cible, l'ultime symbole de l'autorité de l'état. L'on peut le dire, à juste titre, Issiaka Diaby a touché le fond.
Que lui réserve le pouvoir du RHDP suite à ces propos contre Alassane Ouattara dont il dénonce l'immixtion dans les affaires de la justice ?
Dans ce bras de fer qui s'annonce, la réaction du régime en place est à craindre face à un activiste de surcroît dénué de fondement juridique dans ses actions.
R.A