La responsable du département des infrastructures à l'Office national des sports, Abé Juliette, entourée pour la circonstance, de l'inspecteur général Touré Nimbo, représentant le directeur du cabinet et de la directrice de la communication au ministère des sports, Yao Lydie Dogba, s'est voulue précise. Selon elle, les travaux des infrastructures sportives avancent à pas de géant. " Les travaux du stade de Bouaké d'une capacité de 40 000 places sont à un taux d'exécution de 98 %. Tandis que les 4 terrains d'entraînement et la cité Can forte de 32 villas sont à un taux de 95 %", révèle Abé Juliette. La note satisfaisante, c'est que les voiries et réseaux divers ( VRD) , l'aménagement d'eau et assainissement sont totalement achevées. Dans la même perspective, un récapitulatif a été fait. "Korhogo est à 74 %, Bouaké à 98 %, Yamoussoukro à 99 %, San Pédro à 75 %", se flatte Abé Juliette qui indique qui les points sombres se situent au niveau d' Abidjan, notamment le stade Félix Houphouët Boigny à 49 % et la mise en norme du stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé à 45 %. Dans l'ensemble le taux cumulé de réalisation des infrastructures sportives se situe à 78, 2%.
On peut donc convenir, à l'analyse de ces chiffres que la Côte d'Ivoire est déjà prête à accueillir la Can 23 à un an pratiquement de l'ouverture de la plus grande compétition africaine. "Nous voulons offrir une Can d'exception à l'Afrique et au monde. Les autorités ivoiriennes œuvrent dans ce sens pour coller au calendrier de cette prestigieuse compétition", a signifié Abé Juliette. L'inspecteur Touré Nimbo, a pour sa part, sollicité les médias afin que les populations soient suffisamment édifiées sur le niveau d'exécution des travaux des infrastructures sportives et d'hébergement devant abriter la 34 ème édition de la Can en terre ivoirienne. Norbert Nkaka