Un père de famille est accusé d'avoir drogué et violé ses cinq enfants mineurs
Dans la déclaration du procureur Adou Richard, la mère des enfants aurait dénoncé l’acte de son époux, « elle avait constaté que son propre époux se livrait régulièrement à des actes de pénétrations sexuelles sur leurs enfants mineurs après avoir pris le soin de leur faire consommer de la drogue », avant d’ajouter que « son époux s'adonnait souvent à ces actes odieux avec la complicité de son frère ».
Par ailleurs, le certificat médical établi par un médecin gynécologue vient corroborer les dires de la mère des victimes de viol car « il mettait en évidence des indices de violences sexuelles subies par ces enfants » comme indiqué dans le communiqué.
Selon des précisions indiquées par le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP), « la substance retrouvée dans le placard du père, soigneusement dissimulée, permettait de préciser qu'il s'agit de méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), une drogue de synthèse plus connue sous la forme d'ecstasy, classée comme stupéfiant étayant des propriétés psychostimulantes et hallucinogènes ».
Déférés au Parquet, le procureur Adou Richard souligne avoir « requis à l'encontre des mis en cause l'ouverture d'une information judiciaire avec mandat de dépôt, pour les faits d'administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant et une personne ayant autorité sur les victimes, faits prévus et punis par les articles 385, 387, 403 et 404 du Code Pénal ».
C’est l’occasion pour le Procureur de la République de rappeler que le viol commis par un ascendant sur un mineur est un crime puni par la loi de l’emprisonnement à vie dans la mesure où les blessures profondes et durables infligées aux victimes portent gravement atteinte à leur intégrité physique et psychologique.
L. T