Ange Dagaret-Dassaud, membre du bureau politique du PDCI-RDA
« Un parti comme le PDCI-RDA, qui a survécu à un coup d’Etat, à tous les complots politiques contre son existence, ne peut plus s'autoriser un quelconque désordre politique en son sein. Aujourd'hui, ni demain! », a-t-il déclaré. Ajoutant, « aussi bien que toutes les ambitions politiques et présidentialistes en son sein sont légitimes, elles doivent s'exprimer dans l'ordre et la discipline ». A la question de savoir l’ordre au PDCI-RDA? Ange Dagaret répond, « C’est que chaque chose en son temps et c’est ce qui fait la spécificité du PDCI-RDA ».
Pour lui, « 2021 ne doit pas être le début d'une dégénérescence du PDCI-RDA à travers des ambitions présidentialistes à l'emporte-pièce de ses hauts dirigeants ». Car « un membre d'une direction d'un mouvement ou d'un syndicat doit toujours attendre que QUITUS soit donné à leur gestion avant que quiconque, dans cette direction, ne soit CANDIDAT ».
Par ailleurs, il a rappelé que « le PDCI-RDA a trop souffert ces dernières années. Ce parti vient de très loin. Avec tous ses militants assassinés et ses dirigeants emprisonnés ou soumis à un blocus à la stalinienne. Il est donc temps de ne plus en rajouter. Car nos ennemis sont aux aguets ».
Alors, avertit-t-il, « faisons attention tout en continuant de faire confiance au Président HENRI KONAN BÉDIÉ. Notre référent politique que nous a laissé le fondateur du PDCI-RDA pour nous GUIDER, nous CONDUIRE et nous ORIENTER ». Car, rappelle-t-il, « Après MOÏSE, il y'aura toujours un JOSUÉ pour réussir la MISSION d'un parti fondé pour servir le vaillant peuple IVOIRIEN ».
Aussi, « c’est un cycle politique normal que nul ne peut obstruer. Le Président HENRI KONAN BÉDIÉ n'est pas éternel et il en est conscient ».
Parlant de l’avenir, Ange rappelle que « le Président BÉDIÉ sait très bien qu'un jour, il passera la main à une ÉQUIPE de JEUNES cadres militants formés et expérimentés pour défendre non seulement la SURVIE DU PDCI-RDA jusqu'à son centenaire et au-delà, après l'avoir ramené au POUVOIR D’ÉTAT. Nul n'a besoin de l'y contraindre ».
« Alors laissons le temps au temps ! Le juge implacable!».
L.T