En effet, le FPI version 86/90 est à la croisée des chemins. Ceux qui rêvaient d'un retour gagnant de M. Laurent Gbagbo par qui viendrait l'unité au sein de ce Parti, en sont pour leurs frais. Ils viennent de se rendre compte qu'il n'est pas la solution mais le problème.
Alors, comme sur un air de l'artiste, disons qu' « à la croisée des chemins, parfois les rêves s'envolent...On se regarde en silence...On se crée un matin mais pas celui des vacances...Tu partiras sur ta route, je partirai sur la mienne, chacun pour soi vers notre destin ».
Au FPI, le temps de la séparation semble avoir sonné et les routes vont se séparer. Point besoin de posséder une boule de cristal. Les faits qui annoncent cette perspective sont d'une générosité abondante. Le meilleur, c'est que plus d'un mois après son retour, il n'y a eu aucun contact direct entre le fondateur du Parti et le Président en exercice M. AFFI N'guessan Pascal. C'est tout dire.
Le FPI va imploser pour la simple raison que son fondateur semble déterminé à pérenniser la piteuse tradition africaine des pères fondateurs, celle qui consiste à mourir à la tête des Etats, des Partis. Celle qui fait du successeur au fondateur le meilleur des larbins, le meilleur des laudateurs.
Cette Afrique-là, nous n'en voulons plus parce que mère de nos souffrances et de notre médiocrité. Nous voulons d'une Afrique des valeurs universelles car nonobstant l'esthétique du laid qui tend à embellir le laid, le beau demeure universellement beau et le laid universellement laid. Nous voulons d'une Afrique capable de lever la tête face aux autres continents.
M. Laurent Gbagbo ne veut rien lâcher et il s'accroche toutes griffes dehors. Peu importe s'il se dédie. Il n'est ni le premier et ne sera certainement pas le dernier à le faire. Parmi ses aficionados, des universitaires, tous englués à la fois dans le culte de la personnalité, dans le clanisme et le clientélisme, ayant rangé les belles humanités au placard. Le respect de la parole et celui des principes, c'est pour les autres.
Quant à la pratique démocratique, elle est à géométrie variable et dépend des humeurs du Prince. Comme le disait un ami mien, M. Laurent Gbagbo a combattu M. Félix Houphouet-Boigny, mais ironie de l'histoire, il est tombé amoureux de ce dernier.
Affi N'guessan et Laurent Gbagbo
Oui, un train peut en cacher un autre.
Il fut un temps où nous nous demandions si la paix des braves était possible au FPI, si ce grand Parti pouvait vaincre les démons de la division en faisant preuve de sagesse. La réponse à cette préoccupation a certes tardé mais elle semble implacable. L'unité est désormais impossible parce que M. Laurent Gbagbo ne la veut pas. Il refuse toute alternative en dehors de sa personne, quitte à ce que le Parti se disloque.
Aujourd'hui, au vu du mépris dont il frappe les actuels détenteurs des insignes et logo du FPI, et vu la détermination à ne céder aucun pouce de ceux qui lui opposent la modernisation de l'organisation, les astres sont bien alignés pour que ce vœu d'autodestruction soit exaucé.
Il s'en trouvera donc d'un côté les Gors c'est-à-dire les "Gbagbo ou rien", quelle étiquette ! Et de l'autre les tenants de l'orthodoxie, du respect des textes fondateurs de l'organisation.
A ce niveau, l'histoire étant témoignage, excepté le postulat de l'exception qui confirme la règle, la première catégorie n'a aucune chance de prospérer. Elle fera feu de paille, parce que dans la communauté humaine, la règle générale est l'évolution des consciences et non leur recul. C'est véritablement faire une lecture erronée de la marche du monde que de penser qu'une renommée, grande fut-elle, capte à vie les aspirations sans cesse renouvelées des populations.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, cette implosion comparée à la mérotomie cellulaire, sera salvatrice, annonciatrice de lendemains radieux.
Oui, la partie contenant le noyau, celle qui a la garde des insignes et logo, renaîtra de ses cendres tel un phénix. La mystique de la création montre bien d'ailleurs, que la plante n'éclot qu'à la mort de la graine.
Le renouvellement et la recomposition de la classe politique Ivoirienne sont véritablement et irrémédiablement enclenchés comme précédemment dit.
Un Big Bang peut en cacher un autre.
Que ceux qui ont des yeux voient et que ceux qui ont des oreilles entendent.
Gnêrèwolloh
Il fut un temps où nous nous demandions si la paix des braves était possible au FPI, si ce grand Parti pouvait vaincre les démons de la division en faisant preuve de sagesse. La réponse à cette préoccupation a certes tardé mais elle semble implacable. L'unité est désormais impossible parce que M. Laurent Gbagbo ne la veut pas. Il refuse toute alternative en dehors de sa personne, quitte à ce que le Parti se disloque.
Aujourd'hui, au vu du mépris dont il frappe les actuels détenteurs des insignes et logo du FPI, et vu la détermination à ne céder aucun pouce de ceux qui lui opposent la modernisation de l'organisation, les astres sont bien alignés pour que ce vœu d'autodestruction soit exaucé.
Il s'en trouvera donc d'un côté les Gors c'est-à-dire les "Gbagbo ou rien", quelle étiquette ! Et de l'autre les tenants de l'orthodoxie, du respect des textes fondateurs de l'organisation.
A ce niveau, l'histoire étant témoignage, excepté le postulat de l'exception qui confirme la règle, la première catégorie n'a aucune chance de prospérer. Elle fera feu de paille, parce que dans la communauté humaine, la règle générale est l'évolution des consciences et non leur recul. C'est véritablement faire une lecture erronée de la marche du monde que de penser qu'une renommée, grande fut-elle, capte à vie les aspirations sans cesse renouvelées des populations.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, cette implosion comparée à la mérotomie cellulaire, sera salvatrice, annonciatrice de lendemains radieux.
Oui, la partie contenant le noyau, celle qui a la garde des insignes et logo, renaîtra de ses cendres tel un phénix. La mystique de la création montre bien d'ailleurs, que la plante n'éclot qu'à la mort de la graine.
Le renouvellement et la recomposition de la classe politique Ivoirienne sont véritablement et irrémédiablement enclenchés comme précédemment dit.
Un Big Bang peut en cacher un autre.
Que ceux qui ont des yeux voient et que ceux qui ont des oreilles entendent.
Gnêrèwolloh