La campagne intitulée « Ensemble sauvons notre manioc » et la surveillance participative se dérouleront en simultané dans les 10 pays membres de Wave auprès des acteurs de la chaîne de valeur manioc, de l’opinion publique et de la presse.Pour le Prof Justin Pita, directeur exécutif du Programme WAVE, cette plateforme permettra de prévenir l’incursion de maladies exotiques de plantes dans de nouvelles zones.
Tout en poursuivant il a fait savoir : « le remède n’est pas forcément un médicament , cela peut-être la prévention et je pense que c’est ce que les 10 pays de programmes Wave sont entrain de faire actuellement ».Le vice-président de l’université Félix Houphouët-Boigny chargé de la recherche , Pr. Abdoulaye Sangaré a salué cette initiative qui vient contribuer à l’autosuffisance alimentaire des populations. Le représentant du ministre , gouverneur du district autonome d’Abidjan Habout Dramane Cissé « nous vous confions notre manioc préservez-le car c’est notre or blanc laissé en héritage par nos parents », a-t-il souligné.Les autorités administratives et politiques , la communauté scientifique , les chefs traditionnels, ainsi que les producteurs et associations de producteurs de manioc étaient présents .
Pour rappel, le manioc est l’aliment de base pour près de 500 millions d’africains. Il représente également une importante source de revenus pour des milliers de familles d’Afrique de l’Ouest et du Centre, grâce a la vente de ses tubercules et feuilles. Toutefois, la culture du manioc est confrontée a des menaces virales, la maladie de la mosaïque du manioc (CMD) et la maladie de la striure brune du manioc (CBSD), qui entraînent des pertes de rendement allant de 40 a 100%.Notons qu’en Côte d’Ivoire la caravane de sensibilisation se rendra auprès des populations d’Aboisso, Dimbokro, Daloa, Gagnoa et Man.
M2K avec Sercom