Réaffirmant son attachement aux valeurs démocratiques, l’ancien premier ministre Ivoirien a fermement condamné ce nouveau coup d’état qui notons-le, est le 4ème du genre dans la sous-région Ouest-Africaine depuis la chute en Août 2020, de l’ex président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK.
‘’Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso à son tour vient de basculer brutalement dans l’aventure. Le lundi 23 janvier 2022, le Président Rock Christian Kaboré a été renversé. Je voudrais, au nom du Front Populaire Ivoirien (FPI) exprimer toute notre compassion à notre Camarade Président et tout notre soutien et notre solidarité au peuple Burkinabé. Pour nous, parce que nous sommes profondément démocrates, quelles que soient les difficultés que traverse un pays, le coup d’Etat ne saurait se substituer aux alternances dans et par les urnes. La remise en cause délibérée non justifiée par des circonstances prévues par la loi, de l’ordre démocratique, doit toujours être condamnée. Ces différents coups d’Etat sont la marque d’un échec’’, s’est indigné le candidat malheureux à la présidentielle de 2015.
Selon lui, l’irruption des militaires du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) est ‘’Le témoignage en réalité de l’absence de maturité la conscience démocratique, en donnant le sentiment que les alternances démocratiques ne constitueraient pas un idéal absolu, qu’il existerait d’autres solutions, plus efficaces et donc tout aussi légitimes’’.
Hier Vendredi 28 Janvier, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de la suspension du Burkina Faso de cette institution sous-régionale lors d’un sommet extraordinaire virtuel, en attendant une prochaine réunion le 03 Février.
R.A