Ils étaient environs 200 jeunes responsables des associations et autres structures ou mouvements de soutien au Rhdp, conduits par Sem Essoh, qui ont pris d'assaut, la salle de conférence de la mairie pour échanger avec le ministre-gouverneur Vincent Essoh Lohoues. Ils étaient venus non seulement exprimer leur attachement aux actions du chef de l'Etat Alassane Ouattara, mais surtout oeuvrer au côté du ministre gouverneur Vincent Essoh Lohoues dans sa mission de paix et de cohésion sociale pour le vrai développement du Leboutou.

" Nous sommes venus vous dire que nous sommes fatigués des conflits et autres affrontements qui ont toujours sanctionné les élections présidentielles dans notre département. En 2011 et 2020, nous avons déploré des dizaines de morts sans compter les nombreux dégâts matériels. Pour ces élections à venir nous nous engageons à oeuvrer pour la paix. Nous sommes vos soldats. Mettez nous en mission dans les villages du Leboutou ainsi dans les différents quartiers", a insisté le président du Copajel, Sem Essoh. Dans cette veine, certains de ses pairs ont déploré le grand retard accusé dans le département du Leboutou qui tire toute sa source dans les affrontements intercommunautaires et les crises électorales. " Dabou fait partie des zones rouges, des foyers de tensions lors des élections. Cela ne peut pas encourager un gouvernement à entreprendre des actions de développement. Car le développement ne se fait que dans un environnement paisible. Évitons de nous faire manipuler et instrumentaliser", condamne t il.

" Il n'est jamais trop tard pour comprendre", dit-on. En tout cas cet engagement pris par l'ensemble des associations des jeunes a fortement ému le coordonnateur régional du Rhdp, Vincent Lohoues Essoh qui ne pouvait que bondir sur l'aubaine. "L'ami personnel du Président Alassane Ouattara" ne peut que se réjouir d'être enfin compris par ces jeunes. " Je suis fortement touché par ce regroupement mais surtout votre engagement. Je suis fier de ma jeunesse. La paix dans le Leboutou a toujours été mon combat. L'avenir ne se prépare pas dans la désobéissance et la violence. Nous ne voulons plus de violence dans notre département. Je vous mets en mission et j'attends le résultat", a signifié le ministre-gouverneur. Il a fermement accusé certains cadres de l'opposition, qui, au nom d'une certaine organisation politique, actionnent et manipulent la jeunesse à lever le sabre contre leurs propres frères. " Certains ont gouverné pendant 10 ans. Mais qu'est ce qu'ils ont apporté à la Côte d'Ivoire et surtout à Dabou ? Rien ! Si ce n'est la désolation et la guerre. Alassane Ouattara travaille bien et ses oeuvres parlent d'elles mêmes. Nous voulons la paix et surtout profiter des nombreuses actions du gouvernement ", a formulé le ministre-gouverneur avant d'égrener les nombreux projets sur l'agenda gouvernemental pour Dabou. " Après 2025, Dabou va changer. Nous aurons une université sur 20 ha à Débrimou. Ensuite un Chr dont les travaux démarrent très bientôt. Pour tout boucler, il est prévu 175 km de bitume. Autant dire que toutes les pistes des villages rattachés à la commune seront bitumées", a t il conclu.

Mais avant lui, le 1er adjoint au maire, Cissé Brahima, a invité le collectif des présidents des jeunes à un cadre d'échanges permanents afin de consolider et raffermir les liens de fraternité. Toutes choses qui renforceront certainement la cohésion sociale à Dabou, telle que souhaitée par le gouvernement lors du lancement du "Marathon de la cohésion sociale", le 8 février par la ministre Mys Belmonde Dogo, ministre de la cohésion sociale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, justement à Dabou.