
Koné Jean Jacques et Bayala Bruno, tous deux bien connus de la maison d'arrêt et de correction de Dabou, pour y avoir plusieurs fois séjourné, retournent certainement dans leurs cellules. Cette fois, les deux animateurs de la pègre de Dabou sont condamnés pour avoir cambriolé à deux reprises, les locaux du conseil régional des droits humains (Crdh).Pour remonter les faits, c'est que les deux bandits, venus nuitamment le 15 mai, à bord d'un véhicule, n'ont pas eu de difficulté à escalader le mur et avoir librement accès aux locaux du Crdh non pourvus en vigiles. Et c'est donc en toute tranquillité qu'ils amassent les ordinateurs, les chaises et d'autres objets importants, qu'ils emportent sans ménagement. Mais alors que la police informée mènent une enquête relative au forfait, les bandits remettent le couvert le lendemain 16 mai pour emporter le reste des effets, notamment une photocopieuse. Les éléments de la police, très choqués, redoublent d'efforts et réussissent à mettre le grappin sur Koné Jean Jacques et surtout Bayala Bruno, ce dernier chez qui, une partie des objets volés est retrouvée après une perquisition. Interpellés puis déférés au parquet, les deux lascars nient les faits jusqu'au jeudi 2 juin, jour du procès. En effet, alors que Koné et Bayala sont "cuisinés" par le procureur, ces deux repris de justice craquent enfin. Mais ils soutiennent avoir agi" sous les ordres d'un lieutenant de police de la localité", aurait confié l'un des prévenus. Mystère! Ce prévenu voulait il utiliser cet argument pour faire du bluff? En tout cas le juge ne les a pas suivis et les a condamnés respectivement à un an pour Koné Jean Jacques et 5 ans pour Bayala le recéleur. En tout état de cause, les commentaires fusent de partout. Attendons pour voir. Norbert Nkaka