"Amélioration des conditions de travail de l'Inspecteur Pédagogique pour une école de qualité: stratégies et actions efficaces à mener pour l'atteinte des objectifs", tel était le thème de cette rencontre au cours de laquelle les inspecteurs ont exprimé leur désarroi face au manque de considération dont ils sont l'objet. Selon Kouamé Benedic Bah, président du comité national d'organisation du Raipci, ces inspecteurs pédagogiques veulent lancer un cri de coeur face aux difficultés dans lesquelles ils croupissent. "Nous avons le devoir d'aller dans toutes les régions et contrées les plus reculées afin de former, encadrer et évaluer les enseignants du public et du privé et maintenir la confiance entre ces derniers et leurs apprenants, surtout avec l'avènement des méthodes dynamiques de transmission du savoir. Sans les inspecteurs pédagogiques, chacun enseignera comme il veut et comme il l'entend. Les inspecteurs sont donc l'intermédiaire entre le projet éducatif ivoirien et la pratique enseignante. Mais ils vont en mission avec des frais de missions de 1000 F ou 2000 F, contrairement à nos collègues du ministère de l'enseignement technique qui sont souvent mieux payés", déplore-t-il. Au demeurant, ceux-ci souhaitent que la ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation prenne un arrêté pour revaloriser leurs traitements qu'ils jugent dérisoires. Contrairement aux enseignants, les inspecteurs pédagogiques ont opté pour la voie du dialogue et du plaidoyer.
Groguhet Yves, secrétaire général de la Drena-Divo, représentant la Drena, a encouragé les inspecteurs pédagogiques dans la voie de la diplomatie et le dialogue avec les autorités compétentes. Mais avant, Fofana Amadou a, au nom du chef de l'Apfc de Divo, félicité ses collègues venus des 41 Apfc du pays pour l'initiative et la qualité des réflexions menées ainsi que des propositions de solutions pour plus d'efficacité dans les Apfc.
Norbert Nkaka ( Info : N. K)