Bridge Bank Group-Côte d’Ivoire a formalisé une collaboration avec le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) à travers un accord de financement de 15 milliards de FCFA, soit environ 24 millions de dollars US. Cette somme permettra de dynamiser la commercialisation de la noix de cajou pour la campagne de 2025. Selon le directeur général de la banque, Ehouman Kassi, cet engagement financier vise à garantir la stabilité du prix d’achat au producteur et à sécuriser l’approvisionnement des unités de transformation locales. Il a souligné que la transformation locale de la production reste une priorité économique capitale pour créer de la richesse durablement dans le pays. « Ce financement témoigne de notre foi en l’agriculture ivoirienne. Au-delà du commerce, il s’agit ici de développement, de souveraineté et de valeur ajoutée », a-t-il déclaré. Bridge Bank n’en est pas à sa première contribution dans le secteur. Depuis la création du CCA, elle a accompagné l’État dans sa politique de structuration et de développement des filières coton et anacarde. La banque réaffirme aujourd’hui sa volonté de pérenniser ce partenariat stratégique. Pour Mamadou Berté, directeur général du CCA, ce soutien renouvelé est une preuve de la confiance mutuelle entre les deux structures. " La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou. Pour maintenir ce rang, il est essentiel d’alimenter régulièrement les usines locales en matières premières. Grâce à Bridge Bank, nous sommes en mesure de garantir aux opérateurs un accès aux ressources nécessaires pour acheter et écouler les produits sur le territoire national", a-t-il expliqué. Le financement sera mis à la disposition des acheteurs et des coopératives agréés, avec l’objectif d’éviter la fuite des noix brutes vers les pays voisins, souvent source de déséquilibre pour le marché local.
Une correspondance particulière