Le festival Gbagbadèh est dédié à la promotion de la richesse culturelle Bhété en Côte d'Ivoire. C'est un large éventail d'activités artistiques, culinaires et sociales, mettant en lumière les traditions et les valeurs de ce peuple. Mais ce festival ne se limite pas seulement à la célébration des arts. Il incarne également les valeurs de solidarité, de rassemblement et de vivre-ensemble. Le président du comité d'organisation, l'opérateur économique Aly Koné, a d'ailleurs souligné l'importance de ces valeurs, en insistant sur la présence de 34 chefs de village Wê, accompagnés de plusieurs troupes de danses traditionnelles, venues spécialement pour l'occasion. "La commune de Gagnoa est une ville sympathique et multiculturelle, une véritable mine de connaissances à exploiter et à explorer", a-t-il déclaré, indiquant que ce festival offre aussi des opportunités d'échanges et de promotion d'affaires.
Pour le préfet de la région du Gôh, Lancina Fofana, Gbagbadèh festival célèbre l'identité culturelle. "Ce festival va au-delà d'une simple célébration, il reflète une volonté profonde de préserver les us et coutumes Bhété et de les partager avec le reste du monde", a-t-il dévoilé. Il a ajouté que cet événement représente une opportunité unique de promotion des valeurs d'intégration sociale, de partage, et de sensibilisation sur l'importance de la diversité culturelle. Selon lui, loin d'être un obstacle, cette diversité est une richesse inestimable qui, grâce à la tolérance et à l'acceptation, peut conduire à la construction d'un avenir harmonieux et à la transmission d'un héritage culturel varié aux générations futures.
Cette quatrième édition du Gbagbadèh Festival a également été marquée par la présence de personnalités de premier plan telles que Charles Blé Goudé, le député de Kani Aboulaye Ben Meité, ainsi que de nombreuses autorités administratives, politiques et chefs traditionnels. Des festivaliers sont venus de différentes villes du pays, notamment de Daloa, Soubre et Issia. Toute chose qui témoigne de l'attractivité et de l'ampleur de cet événement devenu incontournable dans l'agenda culturel ivoirien.
L'un des moments forts du festival à été le don de deux broyeuses et des presseuses de manioc aux productrices d’attiéké de Gnaliépa, (S/p de Ouragahio). Des diplômes de participation ont été remis aux partenaires et tous les festivaliers ont été récompensés pour leur contribution.
Une correspondance de Madouce Boniking