Selon un confrère, correspondant de presse dans le Cavally, il est en effet 9 heures quand les grévistes ont pénétré dans l'enceinte de la Drena- Guiglo dirigée par Koffi Hyacinthe. Sans une forme de procès et à l'aide de coup de sifflet, ces grévistes essentiellement des enseignants ont contraint les agents exerçant à la Direction régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation ( Drena- Guiglo). D'ailleurs dans cette ville, la grève a été suivie dans tous les établissements primaires et secondaires publics. Non loin de là, à Duékoué et à Bangolo dans la région du Guemon, tous les établissements scolaires ont été paralysés. " Chez nous à Bangolo, les enseignants ont vidé les classes. À 8 heures toutes les écoles publiques ont été fermées", a rapporté notre correspondant ce mardi vers 11 heures. À Daoukro, Ouellé et Prikro, dans la région de l'Iffou, notre correspondant a indiqué que les grévistes, en plus de fermer les locaux, ont refusé de dispenser des vacations dans les établissements scolaires privés. Dans la région des Grands Ponts, les établissements scolaires visités à Dabou présentaient le même décor. Les forces de l'ordre ont sillonné certains collèges pour canaliser les esprits et éviter les débordements. Dans la grande capitale Abidjanaise, cette grève n'a pas été suivie dans certaines écoles. Mais dans l'ensemble, ce premier jour de grève a fortement perturbé les activités sur l'ensemble du territoire. Il convient de noter que pour revendiquer des primes, des fonctionnaires ont déclenché un arrêt de travail de 72 heures, à savoir les 15, 16 et 17 octobre.
Norbert Nkaka