Dès les premières heures de l’offensive, le 24 Février, les troupes de Poutine étaient signalés aux abords de Kiev. Kharkiv avait même été visitée par des commandos Russes avant que la ville soit reprise par ses défenseurs légitimes. Mais, les opérations de conquête galopante du territoire Ukrainien marquent fatalement le pas face à la virulence de la résistance Ukrainienne.
Résultat, la guerre éclair voulue par Poutine se mue progressivement en guerre de siège pour étouffer les forces armées Ukrainiennes soutenues par la résistance civile. Kiev, Marioupol, Odessa, Lviv, Tcherniv… la liste des villes qui tiennent debout est encore longue. Pour le chef de la diplomatie Française, Jean-Yves Le Drian, ‘’le pire est encore devant nous’’. ‘’Cette guerre sera longue sauf arrivée au moment où elle ne sera plus possible pour Vladimir Poutine devant l’ampleur des conséquences des sanctions que nous mettons en œuvre’’, indiquait le patron du Quai d’Orsay, dans des propos rapportés par une dépêche du fil d’actualité de rfi.fr. Toutefois, regrette Le Drian, le dirigeant Russe, ‘’n’est pas aujourd’hui dans cette logique-là’’.
Ces déclarations du ministre Français des affaires étrangères interviennent au lendemain d’un entretient triangulaire Samedi, entre les présidents Français, Emmanuel Macron, Russe, Vladimir Poutine et le chancelier Allemand, Olaf Scholz.
R.A