M. Koné Yétabana, directeur de l'orientation et des bourses
Les responsables des directions centrales et régionales du système éducatif ( Dsps, Delc, Deep, Drena...), l'initiative de la direction de l'orientation et des bourses (Dob) ont voulu, au cours de cette rencontre- bilan dresser un diagnostic afin d'extirper les différents paramètres qui empêchent de réaliser un taux de 100% de l'opération de l'orientation et l'affectation en ligne des classes de 6 ème et de 2 nde. Démarraré, en effet en 2022 dans 5 Drena pilote avec un taux de 92,74% pour les 6 ème ce taux est monté à 95,87% en 2023 pour la 6 ème et 87,40 % pour la 2 ème, l'opération connaît une chute inquiétante qui passe à 95% pour la 6 ème et 80 % pour la 2nde. Il faut nécessairement changer de fusil d'épaule pour redynamiser la machine, la rendre plus fluide et plus performante. "Le taux de l'opération est certes satisfaisant, mais elle connaît une baisse cette année. Nous sommes donc venus pour analyser le processus, détecter les facteurs bloquant pour l'attente de nos objectifs à savoir 100%. Nous allons travailler en synergie pour relever ce défi", a indiqué d'entrée Yénataban Koné, directeur par intérim de la Dob.
A sa suite, Mme Ogou Marie Reine épouse Assi, inspecteur général coordinateur au ministère de éducation nationale et de l'alphabétisation ( Mena), présidente de cette cérémonie a précisé qu'il ne s'agit pas de fustiger l'opération mais plutôt trouver des mécanismes pour l'améliorer et l'adapter. "Nous devons élaborer des fiches d'amélioration. Pas au chevet de cette nouvelle technique", a t elle indiqué. De façon pratique, les participants ont pris part à 3 ateliers, notamment sur les facteurs exogènes bloquants, une plate-forme de gestion des opérations ( état des lieux et perspectives) et enfin sur un processus d'affectation et d'orientation( organisation et fonctionnement)
Il ressort déjà que l'insuffisance d'infrastructures scolaires de l'État, l'absence de réseaux téléphoniques fiables dans certaines zones et les disparités des infrastructures constituent quelques facteurs bloquants de cette opération. Mais les participants se sont accordés sur un processus organisationnel afin de mieux gérer cette opération dès l'année prochaine.