La directrice régionale de l'environnement, Mme Danielle Gnakaby
"Protégeons notre terre, notre seul bien. Donnons vie à nos terres", tel est le thème de cette journée. À Dabou, la directrice régionale, Gnakaby Danielle a voulu impliquer toutes les couches socio professionnelles, à savoir les chefs de villages, les responsables du monde agricole, des collectivités, des associations de femmes et de jeunes, le corps préfectoral à cette cérémonie. Prenant la parole d'entrée, la responsable régionale de l'environnement s'est inquiétée du virage amorcé par le monde face au changement climatique avec son corollaire de dégradations des terres. " La lutte contre la dégradation des terres est une urgence. Adoptons des bonnes pratiques culturales afin de préserver les ressources", a conseillé Danielle Gnakaby qui propose entre autres le reboisement, la jachère, l'agro foresterie et l'utilisation de l'engrais vert afin de mieux faire face à la crise climatique.
Elle est suivie par le représentant du préfet de région. " Devant les défis environnementaux, une prise de conscience s'impose pour un changement notable " dira Kouadio Denis, secrétaire général de la préfecture de Dabou. Le directeur de cabinet du ministre gouverneur du district autonome des lagunes estime que les populations doivent tirer un meilleur profit de cette journée et mettre en application les conseils afin de sauver l'humanité en péril du fait du réchauffement climatique.
L'un des temps forts de cette cérémonie, ce sont les panels. Galla N'Guessan Célestin, directeur régional de l'agriculture des Grands Ponts a édifié le public sur les pratiques anti érosives . Quant au Pr Kouadio Georges, conseiller technique du ministre de tutelle s'est intéressé à l'usage des pesticides et de la santé des sols. Il a surtout insisté sur l'implication des paysans dans le combat engagé contre le réchauffement climatique et la dégradation des terres. Le représentant du directeur de l'Agence nationale de gestion des déchets (Anaged) a également sensibilisé sur la pré collecte des ordures ménagères.
Dans les échanges, le chef du village de Débrimou s'est offusqué du comportement de certains responsables des unités industrielles de la localité qui déversent des produits toxiques dans la nature et infectent les rivières environnantes. C'est par la visite des stands que cette cérémonie a pris fin.
Norbert Nkaka