Objectifs du projet
La région africaine est particulièrement touchée par le cancer du col de l'utérus, qui fait près de 90 % des décès mondiaux de cette maladie. Le projet WICS, soutenu par l'OMS, vise à intégrer des services de dépistage et de traitement dans les infrastructures de santé existantes en Côte d'Ivoire, au Kenya et au Zimbabwe. L’objectif est de toucher 30 000 femmes sur trois ans, renforçant ainsi les systèmes de santé nationaux et garantissant un accès à des soins complets.
Dr Dile Ismora, responsable technique de l'OMS en matière de cancer pour l'Afrique, a souligné l'importance de la sélection des pays pilotes. Selon lui, la Côte d'Ivoire, le Kenya et le Zimbabwe se sont démarqués par leur engagement en matière de dépistage et de prise en charge des cancers. Il a insisté sur le besoin d’une approche holistique, non seulement axée sur le dépistage, mais aussi sur la sensibilisation et l'engagement des communautés. " Parce que vous pouvez avoir tous les centres de dépistage de ce monde, si personne ne vient, qu'est-ce que vous faites? Rien du tout, vous n'aurez aucun objectif. Nous voulons que toutes les communautés, toutes les associations, l'association civile, les partenaires, soient, s'approprient ce projet-là pour permettre qu'ensemble nous atteignions les objectifs. Comme je l'ai dit, ce sera dépisté dans ces trois pays, le Kenya, le Zimbabwe, la Côte d'Ivoire, 30.000 femmes. C'est essentiel que toutes les communautés s'approprient ce projet pour atteindre nos objectifs ", a-t-elle déclaré.
Dr Dile Ismora, responsable technique de l'OMS en matière de cancer pour l'Afrique, a souligné l'importance de la sélection des pays pilotes. Selon lui, la Côte d'Ivoire, le Kenya et le Zimbabwe se sont démarqués par leur engagement en matière de dépistage et de prise en charge des cancers. Il a insisté sur le besoin d’une approche holistique, non seulement axée sur le dépistage, mais aussi sur la sensibilisation et l'engagement des communautés. " Parce que vous pouvez avoir tous les centres de dépistage de ce monde, si personne ne vient, qu'est-ce que vous faites? Rien du tout, vous n'aurez aucun objectif. Nous voulons que toutes les communautés, toutes les associations, l'association civile, les partenaires, soient, s'approprient ce projet-là pour permettre qu'ensemble nous atteignions les objectifs. Comme je l'ai dit, ce sera dépisté dans ces trois pays, le Kenya, le Zimbabwe, la Côte d'Ivoire, 30.000 femmes. C'est essentiel que toutes les communautés s'approprient ce projet pour atteindre nos objectifs ", a-t-elle déclaré.
Dr Koffi Charles, représentant du ministère de la Santé, quant à lui, a mis en avant les efforts du gouvernement ivoirien pour intégrer ce projet dans un programme de santé global. Il a affirmé que le projet WICS permettrait de détecter des cancers à un stade précoce, offrant ainsi aux femmes la possibilité d'un traitement efficace. "L'objectif est d'empêcher que les femmes ne se présentent avec la maladie à un stade avancé", aussi, ce projet est important dans le sens où il permet, il donne la possibilité à nos enfants, filles, à nos femmes, à nos mères, de pouvoir bénéficier de ce dépistage, de pouvoir aller percevoir des activités intégrées, non seulement du dépistage du cancer du corps, du cancer du sein, mais également des autres maladies non transmissibles, et notamment le diabète et l'hypertension antérieure. Le ministre est donc favorable à ce projet et il donne tout son appui institutionnel avec le partenaire OMS. » A-t-il souligné, en promettant un soutien institutionnel pour la mise en œuvre du projet.
Les organismes non gouvernementaux qui œuvrent pour le bien-être des populations à travers le pays étaient également présents lors de ce lancement avec en soutien la Coalition des organisations de lutte contre le cancer. Maitre Fatiga Coulibaly, présidente de cette coalition a évoqué le rôle crucial de la sensibilisation dans la lutte contre le cancer. Elle a affirmé que son organisation, composée de 25 associations, travaille sur le terrain pour encourager le dépistage précoce. "Nous avons sensibilisé environ 10 millions de personnes depuis 2020", a-t-elle précisé, mettant en avant l'importance de l'information et de l'accompagnement des malades.
Le lancement du projet WICS à Agboville représente un tournant dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l'utérus en Afrique. Avec le soutien des parties prenantes, des acteurs communautaires et des institutions de santé, ce projet a le potentiel de transformer les services de santé pour les femmes dans la région, en leur offrant une meilleure prévention et un accès à des soins adaptés. La mobilisation de la société civile et l'engagement des gouvernements seront déterminants pour garantir le succès de cette initiative vitale.
Les organismes non gouvernementaux qui œuvrent pour le bien-être des populations à travers le pays étaient également présents lors de ce lancement avec en soutien la Coalition des organisations de lutte contre le cancer. Maitre Fatiga Coulibaly, présidente de cette coalition a évoqué le rôle crucial de la sensibilisation dans la lutte contre le cancer. Elle a affirmé que son organisation, composée de 25 associations, travaille sur le terrain pour encourager le dépistage précoce. "Nous avons sensibilisé environ 10 millions de personnes depuis 2020", a-t-elle précisé, mettant en avant l'importance de l'information et de l'accompagnement des malades.
Le lancement du projet WICS à Agboville représente un tournant dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l'utérus en Afrique. Avec le soutien des parties prenantes, des acteurs communautaires et des institutions de santé, ce projet a le potentiel de transformer les services de santé pour les femmes dans la région, en leur offrant une meilleure prévention et un accès à des soins adaptés. La mobilisation de la société civile et l'engagement des gouvernements seront déterminants pour garantir le succès de cette initiative vitale.
Edithe Valerie Nguekam.