" Gbalet Pulchérie est membre de la société civile. Il faut la respecter. Son incarcération est une véritable entorse à la démocratie. Sa place n'est pas en prison. Nous exigeons donc sa libération", a clamé haut et fort Amani Didier devant une foule d'environ 300 jeunes, au foyer des jeunes d'Attécoubé. Devant les membres de sa structure venus des communes d'Adjamé, Port Bouët, Koumassi, Yopougon, Marcory, Attécoubé, Treichville et de Gagnoa, l'orateur a prétexté que la démocratie doit contribuer au bonheur du citoyen. " Le citoyen doit être au centre du jeu démocratique. Toute action contraire n'a pas de sens", a argumenté Amani Didier. Pour lui, cette condamnation de Pulchérie Gbalet vient comme pour remuer le couteau dans la grosse plaie des personnes "jetées arbitrairement en prison" ( selon ses propres termes). "A travers Pulchérie Gbalet, ce sont tous ceux qui sont arrêtés arbitrairement sans être jugés que nous condamnons. Cela n'honore pas la démocratie", soutient le coordinateur du mouvement Tournons la page-Côte d'Ivoire
Pulchérie Gbalet séjourne à la Maca pour atteinte à la sûreté de l'État
Il convient de signifier que la responsable de l'Aci, Pulchérie Gbalet qui sortait de prison après 8 mois d'incarcération ( août 2021 à avril 2022) s'est rendue personnellement au Mali pour s'enquérir des nouvelles de 49 soldats arrêtés le 10 juillet à l'aéroport de Bamako par la junte au pouvoir, au motif que ce sont des mercenaires. Ses déclarations sur les réseaux sociaux ont été interprétés pour ar la justice ivoirienne comme une tentative de coup d'État. Et le 27 août, elle est encore arrêtée puis conduite à la Maca. Norbert Nkaka