Il s’agit notamment de la situation profonde de mal gouvernance au sein du ministère. « Nous déplorons le cumul de poste avec les postes de Directeur de Cabinet, Directeur de Cabinet Adjoint et Directeur Général des Hydrocarbures concentrés entre les mains d’une seule personne ; l’opacité totale dans la gestion des ressources du secteur Hydrocarbure (ventes de données sismiques, vente de brut et de gaz naturel, budgets contractuels des CPP, bonus de signature, bonus de découverte, bonus de production, frais d’appontements et de lignes, ressources de la péréquation produit et transport, redevance stocks de sécurité, budget équipement, budget formation) et de l’Energie (vente de l’électricité, TVA sur l’électricité, redevance électrification rurale, location/exploitation des actifs du secteur, frais d’entretien des postes de transformation, pénalité diverses, travaux de branchement, frais d’abonnement, de coupure, de rétablissement et de constatation de fraude, produits de la répression, frais de contrôle) ; le non-paiement des primes des agents liées aux ventes de données sismiques, des frais d’appontements et de lignes et autres ressources du Ministère ; l’inégal traitement des agents en ce qui concerne les primes ; les difficultés à mettre en place une régie dans les secteurs Hydrocarbure et Energie, alors qu’il en existe aux Mines, un département du Ministère »,a déclaré OMEPIEU Diégo Armand Sosthène, secrétaire général de ladite coordination. L’assemblée générale a par ailleurs dénoncé plusieurs autres irrégularités. Notamment, le refus de la Direction Générale de l’Energie d'exercer ses missions de coordination, d’orientation et de suivi des activités du secteur de l'électricité avec pour conséquence notamment le rationnement qu'a connu le Pays récemment ; Les nombreux postes vacants à la Direction Générale de l’Energie, à la Direction Générale des Hydrocarbures et au niveau de l’ensemble de la Direction de la Prospective. ; L’opacité totale dans la gestion des ressources du secteur Hydrocarbure (ventes de données sismiques, vente de brut et de gaz naturel, budgets contractuels des CPP, bonus de signature, bonus de découverte, bonus de production, frais d’appontements et de lignes, ressources de la péréquation produit et transport, redevance stocks de sécurité, budget équipement, budget formation) et de l’Energie (vente de l’électricité, TVA sur l’électricité, redevance électrification rurale, location/exploitation des actifs du secteur, frais d’entretien des postes de transformation, pénalité diverses, travaux de branchement, frais d’abonnement, de coupure, de rétablissement et de constatation de fraude, produits de la répression, frais de contrôle) ; Le non-paiement des primes des agents liées aux ventes de données sismiques, des frais d’appontements et de lignes et autres ressources du Ministère ; l’inégal traitement des agents en ce qui concerne les primes ; les difficultés à mettre en place une régie dans les secteurs Hydrocarbure et Energie, alors qu’il en existe aux Mines ; l’immobilisme de la Direction Générale de l’Energie dans l’exécution de ses missions et de l’ensemble du ministère en matière de lutte contre la fraude. Face à cette situation, les agents du ministère des mines, du Pétrole et de l’énergie ont profité d’interpeller leur ministre de tutelle, Camara Thomas. « Nous exigeons l’accélération des travaux des comités mis en place par le ministre ; la mise en place effective, d’ici fin janvier 2022, des outils de gestion transparente des ressources Hydrocarbure et Energie promis par Monsieur le Ministre ; la revalorisation effective, d’ici fin février 2022, des primes bimensuelles des agents Hydrocarbure et Energie pour les porter au niveau actuel des primes des agents des Mines ; l’exécution effective de l’ensemble des attributions du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie. »,a-t-il martelé. L’assemblée générale a annoncé une grève des agents dès mars 2022, en cas de non satisfaction de leurs revendications. Avec SERCOM
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 106 vues