Dans une déclaration télévisée, le patron de l’armée Russe annonçait à la surprise générale : ‘’Les principaux objectifs de la première phase de l’opération ont été remplis. Les capacités de combat des forces Ukrainiennes ont été réduites de manière importance. Ce qui permet… de concentrer le gros des efforts sur l’objectif principal : la libération du Donbass’’.
Subitement, la dénazification et la chute du régime de Kiev, pompeusement brandies par le maître du Kremlin à l’aube du 24 Février comme des objectifs clés assignés à ses troupes dans la guerre éclair que le Kremlin rêvait, sont reléguées aux calendes Grecques. Comment s’expliquer ce revirement pour le moins spectaculaire ? Lors d’une conférence de presse prononcée à l’issue du sommet de l’Union Européenne (UE) de Bruxelles, le dirigeant Français, Emmanuel Macron a donné son diagnostic de cette décision de Moscou : ‘’C’est la traduction d’un choix face aux difficultés opérationnelles rencontrées’’. Difficile d’y voir le contraire quand on sait que sur le terrain, tant dans l’Oblast de Kiev, qu’à Kharkiv dans l’est, la soldatesque de Poutine, piétine. Sur certains fronts, elle est même annoncée en déroute.
R.A