Selon un communiqué du chef d'état major général des armées des forces armées maliennes ( Fama), la caserne de Kati a été la cible, très tôt ce matin, précisément à 5 h " des assaillants terroristes venus à bord de 2 véhicules piégés bourrés d'explosifs. Ils ont été vigoureusement repoussés. Bilan provisoire, 2 assaillants neutralisés", pouvait on lire sur le site des Fama. Mais selon des vidéos et des informations glanées relativement à cette attaque surprise, le bilan est plus lourd. On fait état d'une dizaine de terroristes anéantis sur la vingtaine qui a arrosé le camp de Kati, à l'aide de fusils d'assaut et de roquettes. Mais le hic, c'est que cet assaut mené par les terroristes fait trembler le régime d'Abidjan, englué depuis le 10 juillet dans une affaire de 49 soldats " mercenaires" débarqués en terre maliennes.
De fait, des langues se délient du côté malien, pour enfoncer le clou en arguant que les accusations portées contre le régime Ouattara d'avoir convoyé des " mercenaires" contre la junte dirigée par le colonel Assimi Koïta, ne sont pas du simple "bluff". Surtout que cette attaque terroriste intervient à quelques heures du procès annoncé pour le 22 juillet contre ces soit disant " mercenaires" que le gouvernement malien lui-même peine à justifier. En tout état de cause, le processus de médiation entamée par les deux parties continue de se renforcer malgré les mauvaises langues. Pourvu qu'elle aboutisse à de bonnes conclusions. Affaire à suivre. Norbert Nkaka