Dans le camp Russe, on salue des progrès ‘’significatifs’’, non sans annoncer une réduction majeure des activités militaires des troupes d’invasion dans l’Oblast de Kiev, au nord du pays. Même si cette décision de Moscou ne pourrait en réalité n’être motivé que le rétrécissement de la marge de manœuvre de l’armée Russe, qui perd visiblement du terrain autour de la capitale, où les contre-offensives lancées par l’armée Ukrainienne, ont permis à Kiev de récupérer plusieurs localités dont Irpin, ce Mardi.
Du côté Ukrainien, les exigences sont claires. L’Ukraine se dit prête à lâcher du lest en acceptant de demeurer dans la neutralité, ce qui veut dire en clair, que Kiev est disposé pour la paix, à renoncer à son désir d’adhérer à l’OTAN. En échange, le gouvernement Ukrainien réclame l’adoption d’une garantie de sécurité internationale qu’elle contracterait avec certains pays, dont le devoir serait de défendre l’Ukraine en cas d’agression Russe.
Pour le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, ces propositions légitimes de Kiev, sont une porte de sortie inespérée dans une configuration militaire qui est de plus en plus défavorable en Ukraine. Acculés, ses troupes reculent sur plusieurs fronts. Les contre-offensives lancées par l’armée Ukrainienne, ont réussi à chasser les troupes Russes de certaines localités notamment autour de Kiev et de Kharkiv. L’Ukraine résiste. L’armée Russe s’engouffre inexorablement dans une guerre d’usure qui pourrait à long terme alourdir le climat sociopolitique interne, et même étrangler l’économie déjà étouffée par les sanctions virulentes prises par l’Occident. Poutine saura-t-il éviter la honte d’une descente en enfer impossible à escamoter ? les prochains jours nous situeront.
R.A