Des régions françaises mobilisées pour valoriser leurs terroirs
Du nord au sud, les régions françaises rivalisent de créativité pour séduire visiteurs et professionnels. En Bretagne, première région agricole en production laitière, porcine et avicole, les autorités régionales insistent sur la nécessité d’attirer la jeunesse vers une agriculture respectueuse de l’environnement. À l’est, le département de la Marne, qui fait ses premiers pas au salon, met en avant ses labels « Bienvenue à la Ferme » et « Made in Marne », sans oublier son célèbre bar à Champagne.
Dans le sud, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, leader national de la production d’huile d’olive, offre aux visiteurs une immersion gustative avec son bar à huiles. Pendant ce temps, le Centre-Val de Loire invite à la découverte de son art de vivre, tandis que les Pays de la Loire rassemblent près de 300 producteurs autour de démonstrations culinaires et d’animations interactives. L’Occitanie, elle, déploie fièrement ses 123 exposants pour illustrer la diversité de ses terroirs.
Le Maroc, premier pays étranger mis à l’honneur
Moment historique pour le SIA : le Maroc est cette année le pays invité d’honneur, une première depuis la création du salon. Son pavillon, haut en couleur, attire les foules avec des dégustations de produits locaux et des animations culturelles, reflétant les liens forts qui unissent Rabat et Paris. D’autres nations africaines, à l’instar de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de Madagascar, profitent de l’événement pour mettre en avant des produits emblématiques comme le café, le cacao ou encore les épices.
La Côte d’Ivoire en quête de visibilité internationale
Sous la direction de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d'État et ministre de l'Agriculture, la Côte d’Ivoire ne passe pas inaperçue. Son stand met en lumière les filières agricoles, halieutiques et forestières du pays, avec une attention particulière portée aux perspectives d’investissement. Le Port Autonome d’Abidjan, représenté par son directeur du Terminal à Pêche, Touré Djakaridja, présente ses nouvelles solutions logistiques pour dynamiser les exportations. Point d’orgue de cette participation : la conférence du 27 février intitulée « L’agriculture ivoirienne, aujourd’hui et demain », réunissant ministres et experts autour des enjeux du secteur.
Moment historique pour le SIA : le Maroc est cette année le pays invité d’honneur, une première depuis la création du salon. Son pavillon, haut en couleur, attire les foules avec des dégustations de produits locaux et des animations culturelles, reflétant les liens forts qui unissent Rabat et Paris. D’autres nations africaines, à l’instar de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de Madagascar, profitent de l’événement pour mettre en avant des produits emblématiques comme le café, le cacao ou encore les épices.
La Côte d’Ivoire en quête de visibilité internationale
Sous la direction de Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d'État et ministre de l'Agriculture, la Côte d’Ivoire ne passe pas inaperçue. Son stand met en lumière les filières agricoles, halieutiques et forestières du pays, avec une attention particulière portée aux perspectives d’investissement. Le Port Autonome d’Abidjan, représenté par son directeur du Terminal à Pêche, Touré Djakaridja, présente ses nouvelles solutions logistiques pour dynamiser les exportations. Point d’orgue de cette participation : la conférence du 27 février intitulée « L’agriculture ivoirienne, aujourd’hui et demain », réunissant ministres et experts autour des enjeux du secteur.
Un salon axé sur les enjeux d’avenir
Organisé autour de quatre grands pôles — élevage, cultures végétales, produits régionaux et services agricoles — le salon offre aux visiteurs un panorama complet des métiers, des innovations et des saveurs du monde agricole. Le Concours Général Agricole, toujours très attendu, met en avant l’excellence des produits du terroir français. Non loin, les stands du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Agence française de développement (AFD) interrogent la relation entre agriculture, environnement et santé.
Lors de l’inauguration, le ministre de l’Agriculture a souligné la nécessité de soutenir les exploitants face aux défis climatiques et économiques. "Il s’agit de construire une agriculture plus résiliente, plus juste et tournée vers l’avenir", a-t-il déclaré devant un public attentif.
Avec son ambiance conviviale mêlant dégustations, rencontres et débats, le SIA 2025 confirme son rôle de passerelle entre le grand public, les producteurs et les décideurs. Un rendez-vous qui, au-delà des saveurs et des traditions, pose les jalons d’une agriculture durable et innovante.
Billets disponibles en ligne ou sur place. Accès recommandé par les transports en commun.
Junior Gnapié
Organisé autour de quatre grands pôles — élevage, cultures végétales, produits régionaux et services agricoles — le salon offre aux visiteurs un panorama complet des métiers, des innovations et des saveurs du monde agricole. Le Concours Général Agricole, toujours très attendu, met en avant l’excellence des produits du terroir français. Non loin, les stands du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Agence française de développement (AFD) interrogent la relation entre agriculture, environnement et santé.
Lors de l’inauguration, le ministre de l’Agriculture a souligné la nécessité de soutenir les exploitants face aux défis climatiques et économiques. "Il s’agit de construire une agriculture plus résiliente, plus juste et tournée vers l’avenir", a-t-il déclaré devant un public attentif.
Avec son ambiance conviviale mêlant dégustations, rencontres et débats, le SIA 2025 confirme son rôle de passerelle entre le grand public, les producteurs et les décideurs. Un rendez-vous qui, au-delà des saveurs et des traditions, pose les jalons d’une agriculture durable et innovante.
Billets disponibles en ligne ou sur place. Accès recommandé par les transports en commun.
Junior Gnapié