Du 21 au 27 Septembre, le flot de réfugiés Russes dans les pays limitrophes est suffocant. Un exode inédit qui illustre de l'exaspération de l'opinion publique Russe face à une guerre dont beaucoup ont du mal à cerner la pertinence. Les témoignages de Russes ayant traversé la frontière tout comme ceux de leurs compatriotes restés au pays sont évocateurs. La guerre d’invasion en cours en Ukraine et dans laquelle les forces déployées par Poutine s'engluent, les Russes n'en veulent pas. Désorienté par l'opposition farouche de ses populations qui tuent de plus en plus en eux la peur de la répression, le régime en place à Moscou multiplie les erreurs. Valentina Matvienko, la présidente de la chambre haute du parlement est d'ailleurs montée au créneau pour recadrer les opérations de conscription. "Certains jugent, semble-t-il, qu’il est plus important de présenter leur rapport rapidement que de remplir correctement une mission importante pour l’État. De tels excès sont absolument inacceptables. Faites en sorte que la mobilisation partielle soit remplie dans le respect total des critères annoncés. Et sans commettre une seule erreur !", a-t-elle réagi. Pour Alexandre Melnik, professeur de géopolitique à ICN Business School, interrogé sur le plateau de Première Édition, cet afflux de Russes aux frontières démontre simplement que "Poutine essaie de sauver sa peau, mais le sol se dérobe sous ses pieds". En outre, ajoute-t-il, "les Russes ne veulent pas mourir pour Poutine". Une vérité difficile à dissimuler au vu de l'enchaînement des événements en cours. RA
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 104 vues