l'équipe de Radio santé en plein déploiement
Ce lancement a pris une ampleur particulière cette année avec la mobilisation exceptionnelle de Radio Santé Côte d’Ivoire, une plateforme radiophonique régionale dédiée à la sensibilisation et à l’éducation sur les questions de santé en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Une initiative qui regroupe plus de 600 journalistes spécialisés, producteurs d’émissions santé provenant de 350 stations de radio à travers la sous-région, dont 175 en Côte d’Ivoire.
9 heures de production pour une sensibilisation de masse
En collaboration avec le CNRAO et avec le soutien technique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Radio Santé Côte d'Ivoire a déployé un studio mobile à l’occasion du lancement. De 10h à 19h, cette plateforme a diffusé 9 heures de programmes radiophoniques en direct et semi-direct, couvrant divers segments de l'événement.
Ces émissions ont permis de mettre en lumière l’importance du dépistage précoce dans la lutte contre le cancer du sein, avec des témoignages poignants de patientes en rémission, telles que Mme Savané et Mme Saralé, épouse de l’artiste Ariel Sheney. Leurs récits ont touché les auditeurs et souligné l’importance de l’accompagnement médical et psychologique offert par le CNRAO.
Ces émissions ont permis de mettre en lumière l’importance du dépistage précoce dans la lutte contre le cancer du sein, avec des témoignages poignants de patientes en rémission, telles que Mme Savané et Mme Saralé, épouse de l’artiste Ariel Sheney. Leurs récits ont touché les auditeurs et souligné l’importance de l’accompagnement médical et psychologique offert par le CNRAO.
Radio Santé au cœur de l’événement
Grâce à une équipe de sept journalistes venus d’Abidjan, sous la coordination de Sidibé de Marféré, la radio mobile a produit des interviews avec les experts médicaux, des témoignages de patients et des discussions sur les enjeux de santé publique liés au cancer du sein. Le Dr Traoré Karidjatou Diarra, chef du service d'oncologie médicale au CNRAO, a profité de l’occasion pour alerter les femmes sur l’importance de l'autopalpation et du dépistage précoce, rappelant que "bien que toutes les boules ne soient pas cancéreuses, il est essentiel de consulter un médecin en cas d'anomalie".
Un soutien international pour la lutte contre le cancer du sein
Le Dr Lucien Manga, chef du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, s’est exprimé au nom du directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, et de la directrice régionale pour l'Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Il a salué la forte mobilisation autour de l’événement, déclarant que la Côte d'Ivoire faisait preuve d'un "engouement exceptionnel" pour Octobre Rose. L’OMS a d’ailleurs contribué à hauteur de 10 millions de francs CFA pour soutenir le dépistage gratuit dans les zones rurales, une initiative destinée aux femmes défavorisées.
Prof. Judith Didi- Kouko Coulibaly Directrice du CNRAO
Le CNRAO, un modèle de prise en charge en Côte d'Ivoire
Le CNRAO, premier centre public de radiothérapie en Côte d'Ivoire, continue de jouer un rôle clé dans la prise en charge des cancers, avec des résultats impressionnants. Depuis son ouverture en 2018, les investissements cumulés de l'État, évalués à plus de 80 milliards de francs CFA, ont permis d’améliorer considérablement la survie des patients atteints de cancer. la directrice de ce centre le Prof Judith Didi-Kouko Coulibaly n'a pas manqué de souligner également l'importance du dépistage précoce du cancer du sein qui peu emmener a de bons résultats de guérison. elle en a profité pour présenter ce centre et le matériel de dernière technologie qui constitue son parc médical.
Le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à rendre le dépistage accessible à toutes les femmes du pays, soulignant que "le cancer du sein peut être guéri lorsqu'il est détecté à temps et correctement pris en charge".
L’initiative Octobre Rose 2024 est donc un tremplin pour renforcer la lutte contre le cancer du sein en Côte d'Ivoire, avec des actions concertées entre le gouvernement, les organismes de santé, et les plateformes médiatiques comme Radio Santé Côte d’Ivoire.
Edithe Valerie Nguekam
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