Près de 20 ans après l'éclatement de la rébellion de 2002, l'ancien dirigeant a la rancune tenace: ‘’Moi j'attends toujours que les rebelles de Côte d'Ivoire nous expliquent pourquoi ils ont pris les armes en 2002. J'ai été élu en octobre 2000, j'ai prêté serment, j'ai fait le 1er Conseil des ministres. Mais en janvier 2001, deux mois 15 jours après que je ne sois devenu Président, la rébellion attaquait le pays. J'ai fait quoi ? Qu'est-ce que j'ai posé comme acte discriminant pour que les gens m'attaquent ? Ces gens-là étaient prêts depuis longtemps avec des arrières pays qui les équipaient en armes. Mais la raison ils n'ont jamais donnés. Moi j'attends qu'un jour, dans un climat de sécurité, sans qu'on ne les menace, ils nous expliquent pourquoi ils ont pris les armes contre la Côte d'Ivoire. On a quand même le droit de demander ça. On a quand même ce droit-là. Au moins ! Vous prenez les armes contre nous, mais pourquoi ? Donc chers amis, voilà quelques idées que je jette ici et là’’. Invité par notre rédaction à se prononcer sur ces propos de l'ex président, Alfred Guéméné, vice-président du FPI chargé des relations avec les Partis politiques, s'en montrait fortement indigné. "Je pense que l'ex-président est en train de péter les plombs lorsqu'il demande des comptes à des rebelles qu'il a lui même amnisties et graciés, avant de les entretenir grassement sur le dos du contribuable. C'est la preuve manifeste qu'il n'a pas été bien inspiré de créer un parti au soir de sa vie politique, à un moment où il devrait observer une pause méritée, et constituer une force régulatrice auprès de la république", a-t-il craché. Que cherche à atteindre Laurent Gbagbo par ces revendications qui en plus de plomber l'unité de l'opposition, suscitent une relecture de sa responsabilité évidente dans la dégradation de la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire? Au procès de l'histoire de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo et ses partisans devront répondre eux aussi de leurs actes... R.A
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 106 vues