A l’issue de ses échanges avec les autorités de la transition, l’émissaire de l’instance sous-régionale, s’est inquiété de l’ancrage des groupes terroristes sur le territoire Burkinabè. ‘’Aujourd’hui, 40% du territoire sont hors du contrôle de l’état et les événements très douloureux de Seytenga prouvent combien la situation sécuritaire demeure difficile’’, a-t-il déploré. Il a par ailleurs recommandé une solidarité internationale autour du Burkina, en proie à une ‘’crise multidimensionnelle’’.
Ce qui passe, rappelle-t-il par l’exécution d’un chronogramme consensuel accepté par toutes les parties y compris la CEDEAO, pour le retour à un régime civil. En mars dernier, la charte de la transition adoptée au terme des assises nationales, a fixé à 3 ans la durée de la transition, invoquant la gravité de la crise sécuritaire qui sévit depuis 2015.
RA