Une feuille de route sur le moyen terme a été élaborée pour dynamiser la coproduction et la production cinématographique entre le Maroc et la Côte d’ivoire. Une collaboration fructueuse qui dure déjà des décennies entre le 7ème art ivoirien et chérifien. Il faut souligner ici que pendant ces 7 jours de projections du cinéma ivoirien à Tanger, des rencontres dynamiques et rassurantes se sont tenues entre les réalisateurs marocains et leurs homologues ivoiriens, avec pour objectif le développement de l’industrie cinématographique des deux pays, une forme de collaboration sud-sud.
Pour sa part, la directrice générale de l’ONAC-CI, Diomande Lison Fall Johnson a relevé que « la particularité de cette quatrième édition, c’est qu’elle commémore les 60 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume et la Côte d’Ivoire ».
« Au cours de cette semaine, toute la collaboration qui a eu lieu a fait ressortir le côté de la coproduction », a-t-elle précisé, ajoutant que les réalisateurs marocains et leurs homologues ivoiriens « nous ont donné satisfaction à travers la discussion et les rencontres qu’ils ont eues ».
« Les films ivoiriens projetés pendant une semaine devant un large public ont permis de montrer ce qu’on sait faire en Côte d’ivoire », a fait remarquer Mme Diomande Lison, expliquant que les futurs partenariats entre les deux pays feront la part belle à la formation, la production et la coopération.
Lors de la cérémonie de clôture, les deux responsables ont annoncé qu’une « Semaine du cinéma marocain » aura lieu l’année prochaine en Côte d’ivoire.
La clôture de cette édition a été également marquée par la projection du long-métrage « Le ticket à tout prix » de son réalisateur Alain Guikou. Ce film de 100 minutes raconte l’histoire de Bony, un jeune sans emploi qui mène une vie peu agréable et subit des moqueries de la société. Face à cette situation, Bony est obligé de prendre à contre cœur un ticket de loterie, qui va changer complètement sa vie.
D’après les organisateurs, la tenue de cet évènement durant la même période que le Festival national du film a été l’occasion pour les festivaliers et les ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente et a offert aux professionnels ivoiriens et marocains l’opportunité de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.
source Map Tanger