FJA est une association de type 1901, donc à but non lucratif, créé à l'initiative de quelques journalistes africains avec pour objet de promouvoir la Renaissance africaine par l’éducation et l’échange interculturel.
La présidente de cette association Madame Chérile Owêléo, après avoir présenté les membres de son bureau, a décliné la mission de celle-ci qui est d’aider à la reconstruction d'une nouvelle identité africaine, plus affirmée et mieux assumée.
« Si l'Afrique veut véritablement compter dans le concert des nations, non pas comme simple choriste mais leader vocal, elle doit nécessairement s'appuyer sur l'héritage de ses ancêtres » a-t-elle affirmé.
Pour elle, les africains « gagnerons en effet, à désapprendre du narratif tronqué de l’histoire de l’Afrique et à réapprendre notre Véritable histoire pour nous et pour les générations futures ».
C’est pourquoi les journalistes producteurs de l’information, devront « redoubler de rigueur pour fournir un travail professionnel, crédible et fournir des contenus pertinents pour nos populations ».
Avant de conclure, elle a interpellé ses collègues journalistes africains sur leur responsabilité dans la diffusion de l’information, qui demeure somme toute un moyen d’éduquer.
« Le savoir est une arme puissante et il commence selon moi, par le savoir s’informer. Sachons donc bien informer les nôtres pour qu’ils soient mieux armés.
En tant que détenteur de la plume, nous avons forcément une responsabilité dans le monde actuel et celui de demain. Nous pouvons changer les choses ! À minima, celles qui ne nous conviennent plus.
Se former, transmettre, éduquer est un impératif pour tout africain responsable d'aujourd'hui. Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice, et dans cette dynamique, l'inaction ne peut plus être une option ! »
Cette rencontre a vu la présence de plusieurs grandes figures de la presse africaine en France comme Francis Laloukpo, ancien de Africa n°1 (devenu aujourd’hui Africa Radio) et du cinéaste Sidiki Bakaba.
Junior Gnapié