Trois raisons majeures ont amené le Professeur Urbain AMOA à passer ses vacances de fin et début d'année dans certaines localités du Nord de la Côte d’Ivoire.
La première: Président de la Fédération Nationale des Mouvements et Associations de Jeunesse de Côte d’Ivoire (FNMAJCI) dans les années 1980 champion à cette époque, avec ses camarades (Anthony Kodjo, Léopold Kouaho, Angèle Yaba, Perpétue Kassy, Sewa RolandClovis...) de l'organisation des chantiers d'actions volontaires pendant les vacances scolaires comme stratégie et méthode de formation de la jeunesse ivoirienne au civisme et à la citoyenneté, Urbain Amoa s'est rendu à Péguékaha pour saluer la mémoire de Laurent Dona Fologo qui, à cette époque- là, était Ministre de la Jeunesse et des sports avant de se rendre à la Cour royale de Sinémantiali où, sur recommandation de M. Djabiga Coulibaly, un véritable Patrimoine Humain Vivant des services du protocole de la Côte d’Ivoire, sans doute le second dans l'histoire de la Côte d’Ivoire après SEM Georges Wognin, a bénéficié d'un échange fructueux " dans la case" avec les dignitaires de la Cour sous l'autorité de Sa Majesté Soumaîla Coulibaly.
La seconde raison : se souvenant de Sa Majesté Asséhou Ouattara Roi de Kong qui a fait de lui un Prince honoraire baptisé Bassidi Ouattara 2 de Kong lors du passage dans cette localité en août 2009 du Festival International de la Route des Reines et des Rois placé sous le parrainage de SEM Alassane Ouattara, Urbain Amoa est allé en pèlerinage solitaire sur les traces de l'Université islamique et sur les traces de Binger à Kong pour présenter ses civilités au Chef de village, au Chef de Canton, à l'Imam de la Grande mosquée et aux Notables de ladite cité.
La troisième raison : à la manière de Kunta Kinté, Urbain Amoa dont la grand- mère se serait établie à Damé après être partie de Tafiré lors des invasions de Samory Touré , s'y est rendu, pour, en effectuant ce" Cahier d'un retour au pays natal " interroger un pan de l' histoire de ses origines.
Pour ce Grand Homme de Culture de l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire qui ambitionne de faire du Festival International de la Route des Reines et des Rois une Biennale des Arts et des Lettres d'Afrique, seule une communion permanente avec les Ancêtres (ancestrologie) parmi lesquels figurent des Saintes et des Saints, peut être un viatique pour la mise en confiance de Soi par Soi en cette ère où le monde noire éclaire déjà le monde blanc.
Source : publication du Service com Uclm