Même les rares occasions qui se sont présentées à lui grâce à la percussion des ailiers, notamment, Wilfried Zaha, la doublure de Haller à la pointe de l’attaque des éléphants, n’aura finalement été que l’ombre de lui-même. Aucune action dangereuse susceptible d’inquiéter le portier des Lésothiens. Beaucoup d’énergie déboursée pour aucun but marqué… Une improductivité qui révèle peut-être le malaise permanent qui caractérise l’évolution des attaquants Ivoiriens chargés de concrétiser les actions de but.
Surtout quand en face, l’adversaire semble avoir pris la mesure des forces et des faiblesses du joueur, la tâche se révèle d’autant plus ardu. Christian Kouamé, empêtré dans un système de verrou défensif mis en place par une équipe du Lesotho déterminée à ne pas encaisser à domicile, n’a eu d’autre choix que de mordre la poussière.
Faut-t-il repenser le système de ravitaillement des joueurs positionnés en pointe de l’attaque de l’équipe nationale ? C’est certainement à ce niveau que le bât blesse.
RA