Selon Christian Ntimbane Bomo, avocat au barreau au Cameroun, le buteur barcelonais, Samuel Eto’o doit déposer sa démission, suite à sa condamnation en Espagne pour Fraude fiscale. Il l’a notifié dans une publication sur sa page Facebook ce samedi 09 juillet 2022. « Monsieur Samuel Eto’o ne doit plus poser les actes comme président de la Fecafoot conformément aux textes de la Fecafoot.
Tout acte qu’il pose depuis sa condamnation à 22 mois d’emprisonnement ferme est nul et de nul effet. Les sentences pénales étrangères produisent leurs effets au Cameroun conformément à l’article 14 du code pénal », a-t-il expliqué. Il a poursuivi en ajoutant : « Je ne demande pas à Monsieur Samuel Eto’o de démissionner comme certains me le font dire, je dis que conformément aux textes de la Fecafoot, il n’est plus président de la Fecafoot.
Sa continuation de l’exercice de cette fonction alors que la vacance est de plein droit une voie de fait, un abus ». L’avocat continue ses explications en affirmant que la condamnation n’a pas été remise en cause. « Je précise bien exécution de la peine qui a été aménagée. La décision elle-même n’a pas été remise en cause. La condamnation pénale est devenue définitive parce qu’il a transigé. Car les transactions pénales en droit acquièrent autorité de chose jugée. En outre le débat sur l’application de cette décision au Cameroun est sans intérêt, même si j’ai eu à rappeler pour la culture de certains que même au Cameroun, les sentences pénales étrangères sont reconnues au conformément à l’article 14 de notre code pénal camerounais », dixit-il.
« Dans le cas d’espèce, la condamnation à une peine de prison ferme, sans sursis de 22 mois, a été prononcée par la justice espagnole contre Samuel Eto’o. Il y a bel et bien condamnation à une peine privative de liberté. 22 mois d’emprisonnement, c’est 22 mois de prison », a-t-il conclu. Par ailleurs, à en croire le média ivoirien Afrique sur 7, Guibaï Gatama, membre du Comité exécutif de la Fecafoot invite Céline Eko, la Première vice-présidente à assurer l’intérim, alors que le dossier n’est pas encore vidé.
« En attendant que le droit soit dit sur la procédure en cours concernant l’illégalité des vice-présidents du Comité exécutif en fonction, que je conteste du reste devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC, j’ai l’honneur de vous demander, en tant que première vice-présidente de fait, de bien vouloir dès à présent assurer et assumer les fonctions de présidente par intérim de la Fecafoot, en raison de la vacance consécutive à la condamnation sus-évoquée », a écrit Guibaï Gatama.
Charlemanges Charly