Offrir à toute la diaspora ivoirienne, un support pour se retrouver et s'égayer sportivement et surtout échanger sans barrières politiques, religieuses ou encore ethnique. Telles se déclinent les réelles motivations à l'origine de cette trouvaille qu'est la Coupe Nationale des Ivoiriens de la France. Et après la première édition qui a connu un franc succès, cap sur la deuxième. « C'est un tournoi intercommunautaire entre les ressortissants des différentes localités de la Côte d'Ivoire en France. Nous invitons toutes les équipes à aller sur nos plateformes pour s'inscrire en nombre et appelons tous les ivoiriens dans leurs diversités à venir massivement afin que la fête soit belle », a indiqué Diarrassouba Moussa, le président du collectif « s'unir pour la Côte d'Ivoire » et de la Diaspora d’Anyama.
« Il y a un besoin de nous asseoir, et nous parler »
Cette rencontre aux colorations sportives et culturelles est également un merveilleux prétexte pour permettre aux filles et fils de Côte d'Ivoire en France de se parler. Surtout après les nombreuses crises post-électorales qu'a connu le pays de Félix Houphouët-Boigny. « Outre l'aspect sportif, c'est un moment d'allégresse que nous ivoiriens de la France souhaitons partager. C’est important. Après tout ce que notre pays a vécu, il y a un besoin de nous asseoir, nous parler et de nous poser ces questions. Qu’est-ce que nous laissons en héritage à nos enfants ? Voulons nous laisser des enfants divisés comme nous le sommes aujourd'hui encore ? Nous pensons que non. Je pense aujourd'hui que nous avons touché le fond et nous devons commencer par nous asseoir et nous parler sans tabou dans ce genre de rencontre », a poursuivi Diarrassouba Moussa.
Cette rencontre aux colorations sportives et culturelles est également un merveilleux prétexte pour permettre aux filles et fils de Côte d'Ivoire en France de se parler. Surtout après les nombreuses crises post-électorales qu'a connu le pays de Félix Houphouët-Boigny. « Outre l'aspect sportif, c'est un moment d'allégresse que nous ivoiriens de la France souhaitons partager. C’est important. Après tout ce que notre pays a vécu, il y a un besoin de nous asseoir, nous parler et de nous poser ces questions. Qu’est-ce que nous laissons en héritage à nos enfants ? Voulons nous laisser des enfants divisés comme nous le sommes aujourd'hui encore ? Nous pensons que non. Je pense aujourd'hui que nous avons touché le fond et nous devons commencer par nous asseoir et nous parler sans tabou dans ce genre de rencontre », a poursuivi Diarrassouba Moussa.
Au centre, Diarrassouba Moussa, le président du collectif « s'unir pour la Côte d'Ivoire » et de la Diaspora d’Anyama
Vingt-six équipes masculines et féminines sont attendues le 25 juin prochain au Stade Moulin-Neuf Aulnay-Sous-Bois. Toutes les équipes inscrites seront récompensées au soir de la compétition. La participation est gratuite. Cette deuxième édition de la CONIF est placée sous le parrainage du ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, M. Kouadio Konan Bertin et le patronage du ministre des sports Paulin Claude Danho.
Des anciennes gloires comme Serge Magui Alain sont déjà à pied d'œuvre pour un succès retentissant de cette deuxième escale. Il en est de même pour les équipes techniques. Un dîner Gala baptisé « la nuit de l'unité de la diaspora ivoirienne en France » clôturera la journée avec un florilège d'artistes de renom de toutes les régions ivoiriennes, vivants en France.
M2K
Des anciennes gloires comme Serge Magui Alain sont déjà à pied d'œuvre pour un succès retentissant de cette deuxième escale. Il en est de même pour les équipes techniques. Un dîner Gala baptisé « la nuit de l'unité de la diaspora ivoirienne en France » clôturera la journée avec un florilège d'artistes de renom de toutes les régions ivoiriennes, vivants en France.
M2K