En effet, une femme et son mari qui ont eu la chance d’avoir trois enfants se sont séparés après avoir réalisé qu’ils étaient frère et sœurs. Mukandamage Domitila, du Rwanda, a déclaré que lorsqu’elle a appris qu’elle avait eu une relation incestueuse avec son frère de sang et qu’elle avait même donné naissance à trois enfants, elle a dû se cacher. « J’étais confuse et j’ai commencé à me cacher des gens. J’ai même arrêté d’aller chercher de l’eau… », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à AfriMax.
La mère de Domitila est décédée juste un an après sa naissance en 1978. Puis, quelques années plus tard, son père est également décédé. Elle avait de nombreux frères et sœurs, mais ils ont tous grandi dans des familles différentes. Elle ne connaissait donc pas son frère, bien que des proches lui aient dit qu’elle en avait un. Domitila a grandi et a commencé à travailler comme aide-ménagère, puis a rencontré un homme à Kigali, mais ils ne savaient pas tous les deux qu’ils étaient consanguins.
Ph:DR Une famille et ses enfants
Après être tombés amoureux et avoir donné naissance à trois enfants, les deux amants ont alors réalisé qu’ils étaient nés du même père et de la même mère. Selon Domitila, la découverte l’a tellement affectée qu’elle a perdu l’estime de soi. Elle a raconté comment ses enfants ont été victimes d’intimidation à cause de l’erreur involontaire de leurs parents dans laquelle ils n’étaient pas impliqués. Alors que les brimades devenaient insupportables, elle a été obligée de se séparer de son frère qui ne veut plus rien avoir à faire avec les enfants.
Domitila se débrouille désormais toute seule avec ses trois enfants, dont le premier et le deuxième souffrent de maladies différentes. Dans son entretien avec AfriMax, elle a demandé l’aide de personnes bienveillantes pour construire une maison pour elle et les enfants. Elle veut aussi voir ses enfants aller à l’école pour devenir utiles à l’avenir.
Domitila se débrouille désormais toute seule avec ses trois enfants, dont le premier et le deuxième souffrent de maladies différentes. Dans son entretien avec AfriMax, elle a demandé l’aide de personnes bienveillantes pour construire une maison pour elle et les enfants. Elle veut aussi voir ses enfants aller à l’école pour devenir utiles à l’avenir.
Confession d’une femme violée par son père
La diffusion dans l'émission Enquête d'Afrique sur Canal+ du témoignage sordide d'une femme violée par son père et devant abandonner son bébé a fait réagir le procureur de la République.
C’est une histoire qui a attiré l’attention de la justice au Burkina Faso : une jeune fille de 14 ans violée par son propre père. Un bébé est né de ce viol et l’adolescente (prénommée Carine) a par la suite été chassée de la maison familiale. Ses proches l’ont aussi poussée à se débarrasser de son enfant par peur qu’un malheur s’abatte sur la famille selon des croyances ancestrales. Pendant ce temps, le père incestueux menait une vie tranquille. Mais un reportage diffusé sur la chaîne de télévision française Canal+ a été ensuite partagé sur les réseaux sociaux. Fait rare, le procureur du Faso Harouna Yoda s’est alors saisi de cette histoire qui aurait pu passer inaperçue comme tant d’autres.
Ce qui a sans doute interpelé le procureur, c’est cette phrase de la journaliste à la fin du reportage : « le père de Carine ne sera jamais inquiété. » Car dans un communiqué diffusé mercredi, le procureur du Faso Harouna Yoda explique que les faits n’avaient pas été portés à la connaissance de la justice. Une enquête a dès lors été diligentée et le père de la victime qui avait fui son domicile a été interpelé lundi dernier par la police et déféré au parquet mercredi 13 août. Le procureur précise que des poursuites ont d’ores et déjà été engagées contre ce dernier et des dispositions prises pour mettre en sécurité l’enfant né de l’inceste.
Si ce cas a pu être repéré, beaucoup d’autres faits d’incestes et de violences sexuelles sur les enfants sont passés sous silence. Généralement, pour préserver l’honneur de la famille les proches étouffent ces histoires ou les gèrent en interne. Au Burkina Faso, les auteurs d’inceste et de viol sur mineurs encourent 1 à 30 ans d’emprisonnement et une amende allant de 600 000 à dix millions de francs CFA.
La diffusion dans l'émission Enquête d'Afrique sur Canal+ du témoignage sordide d'une femme violée par son père et devant abandonner son bébé a fait réagir le procureur de la République.
C’est une histoire qui a attiré l’attention de la justice au Burkina Faso : une jeune fille de 14 ans violée par son propre père. Un bébé est né de ce viol et l’adolescente (prénommée Carine) a par la suite été chassée de la maison familiale. Ses proches l’ont aussi poussée à se débarrasser de son enfant par peur qu’un malheur s’abatte sur la famille selon des croyances ancestrales. Pendant ce temps, le père incestueux menait une vie tranquille. Mais un reportage diffusé sur la chaîne de télévision française Canal+ a été ensuite partagé sur les réseaux sociaux. Fait rare, le procureur du Faso Harouna Yoda s’est alors saisi de cette histoire qui aurait pu passer inaperçue comme tant d’autres.
Ce qui a sans doute interpelé le procureur, c’est cette phrase de la journaliste à la fin du reportage : « le père de Carine ne sera jamais inquiété. » Car dans un communiqué diffusé mercredi, le procureur du Faso Harouna Yoda explique que les faits n’avaient pas été portés à la connaissance de la justice. Une enquête a dès lors été diligentée et le père de la victime qui avait fui son domicile a été interpelé lundi dernier par la police et déféré au parquet mercredi 13 août. Le procureur précise que des poursuites ont d’ores et déjà été engagées contre ce dernier et des dispositions prises pour mettre en sécurité l’enfant né de l’inceste.
Si ce cas a pu être repéré, beaucoup d’autres faits d’incestes et de violences sexuelles sur les enfants sont passés sous silence. Généralement, pour préserver l’honneur de la famille les proches étouffent ces histoires ou les gèrent en interne. Au Burkina Faso, les auteurs d’inceste et de viol sur mineurs encourent 1 à 30 ans d’emprisonnement et une amende allant de 600 000 à dix millions de francs CFA.