Entre autres résolutions adoptées dans ce document, la durée de la transition, principale pomme de discorde entre le gouvernement de transition Malien et les dirigeants de la sous-région Ouest-Africaine, que la charte de la transition fixe entre 6 mois et 5 ans. Une réponse imprécise qui met la CEDEAO dans une situation de malaise vis-à-vis du dossier Malien.
Car comme l’indiquait le président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’état Ghanéen, Nana Akufo-Addo dans une interview accordée à France 24, une durée de transition ‘’une période de transition de 12 mois représenterait un cadre acceptable’’.
La CEDEAO n’est pas partante pour une transition de longue durée. Une exigence que la charte de la transition ne rejette pas, sans pour autant la valider. De 6 mois à 5 ans, rien de précis à se mettre sous la dent pour les chefs d’états de la sous-région, qui sont plongés dans une incertitude délicate pour la suite des discussions avec la junte au pouvoir à Bamako.
R.A