Dès l’entame du reportage, le confrère se montre dithyrambique sur les capacités opérationnelles du navire, ‘’Un aéroport sur l’eau capable d’envoyer ses avions rafale partout dans le monde’’, vante-t-il. Non sans prendre le soin de laisser l’occasion à un membre de l’équipage de décrire l’armement dont est doté chacun des appareils. L’objectif de ce déploiement ‘’à la frontière Ukrainienne’’, ‘’les pilotes Français sont envoyés…pour rassurer les alliés de l’OTAN. Mais, aussi pour faire du bruit comme ils disent et montrer des muscles face à la présence Russe. Ça s’appelle la dissuasion’’, indique-t-il clairement dans son récit.
A bord du Charles De Gaulle, Mehdi, chargé de la rotation des vols, préfère être lucide quant aux risques d’une escalade avec la Russie : ‘’s’il faut aller à la guerre, on ira à la guerre tout simplement. C’est le job’’. En cas d’escalade, prévient le Contre-Amiral, Christophe Cluzel, commandant du groupe aéronaval, ‘’on est paré à toute éventualité’’.
Pendant ce temps, les affrontements entre soldats Russes et Ukrainiens s’intensifient à l’est de l’Ukraine où la résistance se consolide à Kharkiv et dans sa région. Dans l’Oblast de Kiev, les troupes Russes sont soit en déroute, soit contraints de se retirer pour renforcer les groupements tactiques dans le Donbass.
R.A