Si le média indique que toutes les personnes ‘’ont été libérées contre des rançons s’élevant parfois à plusieurs millions de FCFA’’, ces derniers incidents sont loin d’être inédits dans l’actualité sécuritaire Ivoirienne, puisque précise rfi.fr, ‘’L’année dernière, au moins cinq enlèvements commis par des groupes criminels ont été recensés, selon différentes sources’’. Existe-t-il des cellules dormantes en territoire Ivoirien qui se construisent délicatement avant d’engager des actions d’envergure ?
Difficile de répondre par la négative bien qu’on puisse y être tenté, au regard de la multiplicité des incidents sécuritaires. L’état-major Ivoirien prend certes des mesures fermes pour enrayer la présence de ces groupes sur le territoire national. Mais, la lutte pourrait se compliquer davantage du fait de la dégradation progressive du climat géo-diplomatique sous-régional marqué par des rixes accentuées entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Sans omettre le putsch du 24 Janvier au Burkina Faso qui a modifié les rapports entre les armées Burkinabè et Ivoirienne dans la lutte anti-djihadiste.
R.A