Anyama/ Importante saisie dans une fabrique d'alcool contrefait. 7 individus arrêtés

En Côte d'Ivoire, tout y passe où presque ; drogue, cocaïne, carburant, produits pharmaceutiques ou cosmétiques prohibés...faisant de ce pays, une plaque tournante des produits dangereux ou contrefaits.Le mercredi 8 février encore, une usine de fabrication d'alcool contrefait est démentelée à Anyama. " Comment une commune peuplée en majorité par la communauté musulmane peut elle abriter de tels individus aux esprits tout aussi maléfiques. C'est là tout le paradoxe ! En tout cas au cours de cette opération, les éléments de la maréchaussée ont procédé à la saisie d'un important lot de boissons prohibées, composé de : 59 cartons de bouteilles pleines, 67 cartons de bouteilles vides, 03 fûts d'alcool frelaté, 134 bouteilles pleines de type « Mangoustan », 05 bidons de 20 litres d'alcool frelaté, 124 bouteilles pleines non identifiées, 68 bouteilles de type « Rayal Storck Gin », 33 bouteilles de type « Captain's Rhum », 12 bouteilles de type « Calao », 05 bouteilles de type « Lord Drink Gin », 15 bouteilles de type « Hemke », 05 bouteilles de 10 litres d'alcool frelaté et des emballages et étiquettes de plusieurs marques de spiritueux bien connus. Le tout d'une valeur marchande estimée à plusieurs millions de F. Quelle est leur source d'approvisionnement ? Où écoulent ils ces produits non contrôlés et donc d'une extrême dangerosité pour les consommateurs ? Depuis combien de temps exercent ils dans cette commune? Pareilles usines ne sont elles pas implantées dans d'autres communes d' Abidjan, où le taux de consommation d'alcool est au dessus de l'intolérable ? Pour l'heure les gendarmes ont également procédé à l’interpellation de sept (07) individus dont les auditions permettront certainement de remonter la filière de contrefaçon dont on peut aisément deviner les conséquences sur la santé publique. La Gendarmerie Nationale a en outre alerté le ministère du Commerce qui a dépêché une équipe sur les lieux pour constater les faits.

Notons que les vrais responsables sont encore introuvables.

Norbert Nkaka