Pascal Affi N'Guessan, président du Front Populaire Ivoirien
Selon l'auteur de ce post, « Le premier journal du FPI baptisé "Le Papillon" s'éditait dans les locaux du bureau de Pascal Affi N'guessan en Zone 4C à Treichville. La caution du siège du FPI et son abonnement à l'électricité ont été entièrement financés par Pascal Affi N'guessan. Nous étions déjà en 1990. Le premier Maire FPI en Zone d'influence PDCI, c'est Pascal Affi N'guessan. C'était en 1990 à Bongouanou, pourtant il n'était pas à la création du FPI en 1982 ».
Face à ces faits mentionnés et qui restent, du moins pour les deux premiers, ignorés par la plupart des Ivoiriens, nous avons joint dans les instants qui suivirent, Diabaté Beh, vice-président du FPI pro-Affi, qui bien que n'étant à la création du parti frontiste, tout comme son leader, fut tout de même un témoin privilégié de cette époque.
Après nous avoir confirmé la véracité de ces informations qui font de l'actuel président du conseil général du Moronou, l'un des piliers de la survie de la plus importante formation de Gauche en Côte d’Ivoire, il y établit, suite à une question que nous lui posons en ce sens, un lien logique avec la nomination du député de Bongouanou sous-préfecture, à la primature dès la prise du pouvoir par Laurent Gbagbo en 2000.
« Le choix de premier ministre n'était pas fortuit. Il s'est donné », a-t-il martelé, ressassant au passage le symbole qu'a constitué Affi N'guessan en tant que premier édile du FPI, élu dans un bastion du PDCI-RDA, à une époque où le multipartisme venait à peine de poindre.
« Dans tous les partis politiques, il y'a des symboles », indiquait Diabaté Beh à propos d'Affi N'guessan, non sans rappeler « qu'Il faut qu'on ait du respect pour tous les militants. Il y'a beaucoup de nos cadres qui se sont saignés ».
Porté à la tête du FPI depuis 2001, Pascal Affi N'guessan est engagé depuis au moins 6 ans, dans une crise de légitimité avec la branche dissidente du parti soutenue par l'ancien président de la république, Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de reconnaître sa légalité.
Raoul Mobio