Le Cameroun célèbre ce 20 mai 2022, le cinquantenaire de son unité nationale. une célébration traditionnelle qui se veut le symbole de la volonté de l’unité d’un peuple divisé depuis 1916 par les affres de la première guerre mondiale. Le territoire Cameroun est alors partitionné en deux entités , le mandat français et le mandat britannique.
« Dans les années 50 avant les indépendances, beaucoup de camerounais ne voulaient plus que le pays soit scindé en deux. Ils étaient conscients que tous les camerounais étaient pour la réunification et non la division. Forts de cette situation, les Nation -Unies ont organisé un référendum et un plébiscite. La partie anglophone est revenue à la terre mère c’est à dire au Cameroun » Nous explique ici le politologue camerounais, ancien ministre M. Elvis Ngole Ngole.
Après la déclaration de l’indépendance de la partie francophone sous l’ère du premier président camerounais Ahmadou Ahidjo,le 1er janvier 1960, la partie anglophone emboite le pas le 1er octobre 1961 donnant naissance à la république fédérale avec deux Etats. 11 années plutard, à l’issu d’un référendum le 20 mai 1972, le système fédéral cède la place à la République Unie du Cameroun, et cette date devient la fête nationale du pays. 50 ans plus tard cette date revêt un caractère sacré et symbolique. 50 ans c’est l’âge de la maturité et en tant que nation unie l’unité nationale au Cameroun reste une réalité et un processus.
Après deux années de non commémoration due à la crise sanitaire mondiale, le Cameroun renoue donc avec sa fête de réconciliation. Cette date symbolique permet d’impulser une réflexion sur les modalités du vivre ensemble et de l’évolution des institutions. En effet avec la crise anglophone qui sévit dans sa partie ouest, le Cameroun et les camerounais dans leur majorité restent soumis aux idéaux de paix , de fraternité et du vivre ensemble.
Pour cette édition, une soixantaine de carrés de 149 personnes vont battre le pavé 90 minutes durant pour donner à cette cérémonie tout son prestige.
Edithe Valerie Nguekam
« Dans les années 50 avant les indépendances, beaucoup de camerounais ne voulaient plus que le pays soit scindé en deux. Ils étaient conscients que tous les camerounais étaient pour la réunification et non la division. Forts de cette situation, les Nation -Unies ont organisé un référendum et un plébiscite. La partie anglophone est revenue à la terre mère c’est à dire au Cameroun » Nous explique ici le politologue camerounais, ancien ministre M. Elvis Ngole Ngole.
Après la déclaration de l’indépendance de la partie francophone sous l’ère du premier président camerounais Ahmadou Ahidjo,le 1er janvier 1960, la partie anglophone emboite le pas le 1er octobre 1961 donnant naissance à la république fédérale avec deux Etats. 11 années plutard, à l’issu d’un référendum le 20 mai 1972, le système fédéral cède la place à la République Unie du Cameroun, et cette date devient la fête nationale du pays. 50 ans plus tard cette date revêt un caractère sacré et symbolique. 50 ans c’est l’âge de la maturité et en tant que nation unie l’unité nationale au Cameroun reste une réalité et un processus.
Après deux années de non commémoration due à la crise sanitaire mondiale, le Cameroun renoue donc avec sa fête de réconciliation. Cette date symbolique permet d’impulser une réflexion sur les modalités du vivre ensemble et de l’évolution des institutions. En effet avec la crise anglophone qui sévit dans sa partie ouest, le Cameroun et les camerounais dans leur majorité restent soumis aux idéaux de paix , de fraternité et du vivre ensemble.
Pour cette édition, une soixantaine de carrés de 149 personnes vont battre le pavé 90 minutes durant pour donner à cette cérémonie tout son prestige.
Edithe Valerie Nguekam