Au lendemain de la prise du pouvoir par le Mouvement Patriotique pour la Restauration et la Sauvegarde (MPRS) dirigé par le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, Africa Intelligence dévoilait dans l'une de ses publications le geste tenté par la France pour soustraire le président Kaboré de la furia des putschistes. "La tentative de putsch du 23 janvier au soir, à l'encontre du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, n'a surpris personne à Paris. Depuis septembre, officiers comme diplomates français travaillaient sur des scénarios de prise de pouvoir par les militaires. Mi-octobre, la menace avait même été jugée "très importante" et les services de sécurité français s'étaient préparés en conséquence", révèle le confrère. Dès les premiers crépitements d'armes dans des casernes de Ouagadougou et de Kaya à l'aube du 23 Janvier, "l'Etat français a immédiatement pris attache avec le président burkinabé, et Roch Marc Christian Kaboré est resté en contact quasi- permanent durant toute la journée avec les émissaires de Paris". À la proposition d'exfiltration de Paris vers un pays voisin, le désormais ex dirigeant Burkinabè, a opposé un refus catégorique. L'homme est annoncé en détention dans un lieu gardé secret par la junte. R.A
Junior Gnapié | 13/06/2024 | 104 vues